Je me suis perdue. De l'aide ? [PV Kojima H. Kensei]

Monsieur Soleil venait à peine de disparaitre pour laisser place à Dame Lune, le ciel était bien dégagé. Aucuns nuages pour venir cacher la lune et les étoiles. Un petit vent venu du nord soufflait doucement et faisant bouger les feuilles des arbres au grès de ses envies. Il faisait calme, pas de bruits ni de murmures. Lorsqu'on y regardait bien, ça n'avait rien d'étonnant à vrais dire. Il n'y a jamais énormément d'animation dans un cimetière encore moins la nuit. Petit à petit, on pouvait entendre le léger bruit de pas qui marchent dans des gravillons. Une jeune femme se trouvait à présent dans l'allée principale du cimetière, elle marchait d'un pas léger comme ci c'était tout à fait normale de se trouver dans un lieu comme celui-ci à une telle heure. Elle s'arrêta et se mit à regarder tout autour d'elle, l'air absente. Et comme une gamine à qui on n'a pas appris le respect pour les morts, elle se mit à fredonner un air puis se mit à le chanter.

"Une rose, le matin. Un bouquet de romarin. Tout l'monde tombe ~ "

Ce fut sa voix claire et douce qui rompit le silence solennel du lieu, quiconque serait venu à ce moment même dans le cimetière n'en croirait pas ses yeux. Il faut dire que le tableau est surprenant et à des airs irrationalité. Que ferais une jeune fille de Seize ans si peut vêtue, dans un endroit comme celui-ci ? Pour être tout à fait franche, Nier c'est un peu (beaucoup !) perdue. Étant nouvelle dans cette ville et dans ce lycée, elle ne connaissait absolument rien du lieu où elle devait se rendre. à savoir, le lycée de la ville. Après avoir pris le bus, elle c'était retrouvée dans ce qu'elle supposait être le centre-ville. Là, elle essaya de demander son chemin, mais sans succès. Les hommes la regardaient avec un drôle d'air, les femmes semblaient indignées et cachait les yeux de leurs jeunes enfants. En y repensant, elle leva les yeux au ciel.

"Elles exagèrent quand même ! Ma tenue n'a rien d'obscène, elle est juste légèrement provocante ..."

Au fur et à mesure qu'elle parlait, elle mettait de moins en moins de conviction dans ses mots. Oui, sa tenue était obscène et y a alors ? Qu'est-ce qui a de mal à porte juste une culotte et une nuisette ? Telle une gamine, elle rentra dans une des petites allées et alla s'asseoir sur l'une des tombes. Elle croisa les jambes et leva les yeux vers la lune. Elle resta un moment à contempler la lune, elle aimait beaucoup cet astre. N'est-ce pas normale pour un vampire ? Elle prit le sac en toile qu'elle avait prit le soin de prendre avec elle et l'ouvrit. Dans ce sac, elle avait mis que les quelques trucs qu'elle jugeait importants. Pas grands-choses en bref. En en sortir, une sucette de couleur rouge, une sucette à la fraise. Sans plus attendre, elle défit délicatement le papier et la mit dans sa bouche. Et oui, Nier était gourmande ! Elle resta planté là, réfléchissant à comment retrouver son chemin .

"Hey ! Toi ! Tu comptes rester là encore longtemps à me mater ?! Bordel' mais il y a que des pervers, ici !"

Le vent s’engouffrait silencieusement dans le cimetière, et filait rapidement entre les différentes pierres tombales qui parsemaient ce lieu mortuaire. Il faisait nuit noire. Moment à glacer le sang, il fallait l’avouer. Si la pleine lune n’était pas présente, l’on aurait bien eu la croyance, qu’un voile d’une teinte impénétrable avait remplacé les nuages de la voute céleste. Quelques étoiles scintillaient ici, et là sans plus. Seul l’astre lunaire procurait un tant soi peu de lumière. Certains endroits étaient éclairés tandis que d’autres restèrent dans l’obscurité la plus totale. En même temps, n’était ce pas normal pour un cimetière ? C’étaient bien les seuls endroits où il n’y avait jamais de festivités à proprement parler. Cette atmosphère morne devait être « habituelle ». Un amalgame qui ne donnait guère l’envie à quelconque personnalité de s’y promener, ou même de venir rendre hommage à un mort. Et pourtant, en plein milieu du local délabré et abandonné, se trouvait un homme d’une très grande corpulence, à la chevelure neigeuse, qui ne pouvait que subir les caprices de la brise nocturne qui soufflait sur la plaine morte. Il agença celle-ci qui se retrouva ébouriffée après un coup de vent, grâce à sa main droite, qu’il replaça ensuite sur le bouquet de fleurs rouges qu’il avait envoyé. Les préférées d’un membre de sa famille enterré ici. Maintenant, il n’était plus que le seul héritier de la noble famille des Kojima, et cela faisait bientôt treize ans comme ça. D’ailleurs, ce temps marqua cette fameuse division terreuse. Cet évènement qui changea à jamais l’histoire du monde…

Kensei soupira au rappel de ce souvenir plus que désastreux. Cela faisait exactement une dizaine d’années qu’il ne s’était pas rendu dans le monde d’en bas. En même temps, il n’y avait pas de quoi être fier à empiéter sur ces anciennes terres sacrées, dorénavant souillés. Ses rares descentes dans ce monde si différent de celui dans lequel il vivait, étaient alimentées par la vente d’armes folkloriques au marché noir, par l’aide caritative qu’il pouvait apporter aux plus démunis, et à l’instant présent qu’il vivait, soit la visite d’un membre de sa famille, depuis lors six pieds sous terre. Ses prunelles détaillaient doucement la tombe qui l’intéressait. Vu que personne ne s’occupait proprement du cimetière, des ronces avaient poussés un peu partout autour de chaque tombe, ainsi que quelques touffes d’herbes, et des mottes de terre retournée. De manière inébranlable, il s’agenouilla sur un pied, fit un signe de croix preuve attestant qu’il était croyant, et déposa le bouquet de roses. Il resta dans sa position pendant un long moment, l’air méditatif, yeux fermés. En cette pleine lune, cela faisait exactement treize ans que ce membre l’avait quitté. Il ouvrit les yeux, après quelques minutes, attendit quelques secondes, se leva, et retourna sur ses talons. Il reviendrait sans doute l’année prochaine, si le cœur y était, et s’il n’avait pas oublié… D’ici là, il était temps pour lui de repartir prendre l’avion pour retourner dans le monde d’en haut, soit, son monde à lui.

Kensei marchait à présent sur un semblant de sentier qui menait à la sortie du cimetière, en réajustant son écharpe blanche; quand par hasard, il entendit une voix féminine qui râlait aux premiers abords. Il rehaussa un sourcil, et commença à gratter son menton, en se demandant qui pouvait bien se trouver là à cette heure. Des gens venaient aussi voir leurs proches défunts ? Intérieurement, il en rit, ayant du mal à croire cela. Il prit une autre direction, histoire de s’approcher du lieu où il entendit la voix, et vit, une minute plus tard, une très belle jeune fille, confortablement installé sur une dalle sépulcrale. D’une distance considérable, il s’adossa sur un arbre, et sortit une cigarette de la poche de son jean noir, qui mariait parfaitement le grand manteau en fourrure qu’il avait arboré, tel un aristocrate. Il fléchit un genou, alluma la clope, et l’apporta à son bec, alors que ses yeux se rivèrent une seconde fois, sur la jeune femme. A bien regarder, on aurait cru qu’il s’agissait d’un succube, tant elle était affriolante, mais, là, il en avait un doute. Les succubes n’avaient pas ce genre de peau, et n’aimaient que trop trainer dans des bars où il y avait foule d’hommes, dans le but de satisfaire leurs libidos, et leurs faims d’âmes. Là, il n’y avait que des morts. Alors qu’il s’emportait dans une réflexion profonde histoire de déceler quelle était la race de cette très belle femme, celle-ci sembla rompre le silence, puisqu’il entendit une voix le traiter de pervers… Et puisqu’il n’était que deux dans le coin, il porta son regard vers elle. Et à en juger par sa posture, il était clair qu’on parlait de lui…

- Oh ? Qui sait… ? dit-il d’un ton amusé, en prenant sa première bouffé de nicotine. C’est pas le temps qui me manque, vois-tu…

Il se redressa, et fourra ses deux mains dans son jean. Lentement, mais d’un pas qui semblait conquérant, Kensei commençait à se rapprocher de la jeune femme.

- Dans la vie, et quand bien même les gens sont riches, ils ne refusent jamais une pièce qu’on peut leur tendre si bien sur, ils ne sont pas arrogants… Et moi… Je fais heureusement parti de ce groupe qui s’amuse à prendre la pièce en remerciant gentiment. De quelle perversité me parles-tu donc ? Tes seins sont à moitiés nues dans un décolleté qui dépasse le seuil de l’éthique… Ton cul, n’en parlons même pas, et tu viens me raconter que je suis pervers alors que tu me les dévoiles gratuitement ? Soit un peu sérieuse… Et qui y’a-t-il de plus beau que tes fesses que je puisse regarder dans un aussi vieux cimetière ? Hum ?

Son sourire cristallin, et sa cape voltigeante au gré du vent, lui donnèrent un air charismatique. De sa grande taille, il se pointa enfin, devant son interlocutrice, à une bonne dizaine de mètres en ajustant l’un des cols de sa chemise blanche, un peu camouflée par son grand manteau sombre.

- Au pire j’pourrais bien te donner mon manteau… Mais je suppose que je dois me barrer, et te laisser tranquille si je veux pas mourir au bon endroit, non ?

Sur et certaine d'être observée par une autre personne, elle la chercha du regard. Elle avait beau regarder les alentours, il n'y avait rien qui la frappait proprement dit. Rien d'anormale et c'était justement ça qu'y était anormale. Depuis quand, tout est normale dans un vieux cimetière dont personne ne prend soin ? Si jusqu'à présent, il avait bien quelque chose qui ne l'avait jamais trompé. C'était bien son instinct. Au bout de quelques minutes sans réponses, elle décida d'ignorer le voyeur. Elle fit rouler la boule de sucre rouge sur sa langue puis la sortit et fit rouler le petit bâton blanc entre son pouce et son index. Elle réfléchit aux choix qui pouvait éventuellement se proposer à elle : Soit elle demandait son chemin à l'inconnu ou bien elle l'envoyait boulé en lui disant de se casser. à peine, eut-elle le temps de penser à une quelconque réponse que l'inconnu se décida à lui répondre. Vu sa voix, ça devait être un homme ou une femme très viril ; m'enfin il avait peu de chance pour que la deuxième option soit la bonne. Nier eu un petit sourire en l'entendant parler, ses paroles semblaient tellement légères et sérieuse à la fois. Lorsqu'elle le vit arriver, elle détourna son regard de l'homme qui s'approchait d'elle. Elle une irrépressible envie de rire en le voyant, il avait un de ces look. Il est vrai qu'avec sa tenue Nier n'était pas dans la norme, mais Kensei n'ont plus.

"Kuku, tu essayes de te la jouer mafieux ou quoi ? C'est quoi ce look, manque plus que la moustache. Tu essayes de faire quoi avec une tenue pareille, de te la jouer classe ? Nan sérieux ... Tu dis pas non quand on te donne une pièce, Tss, comme un clochard, quoi . Je parles de la perversité malsaine qu'il a chez un homme qui matte une gamine. C'est pas parce que je me fringue comme ça que tu es obligé de me mater comme ça. Ta mère ne t'a pas appris que c'est mal élève et puis un homme ne se doit-il pas d'être galant et irréprochable en toute occasions ? Et puis, vient pas me faire la morale avec l'indécence de ma tenue ; tu ne veux pas mieux vu que tu regardes ce que je montres. J'apprécie le compliment mais bon habituellement on dit que c'est le regard qui est beau et non les fesses. Le tact, tu connais ? Commence déjà par regarder mes yeux et mon visage après on verra pour une chose belle dans c'te cimetière..."

Elle le toisait de haut en bas, nullement impressionnée par sa carrure et cette ridicule mise en scène. Mais qu'est-ce qu'elle le trouvait con à sourire comme cela et à se la joue. Elle leva les yeux au ciel et remit sa sucette en bouche, elle décroisa les jambes puis les recroisa dans l'autre sens. Il essayait de l'impressionner ou quoi avec son style bidon ? Elle en avait déjà vu des gars étrange et qui se fringuait juste pour se la péter mais celui-là. Il remportait la palme, limite on croirait qu'il s'y croit vraiment.

"Tu me refais ça avec un maillot rouge et en courant et je me croirais devant un acteur de série Z ... Ho que c'est gentil, nan, mais tu peux te le garder ton manteaux de bourg. C'est pas avec un si petite brise que je vais attraper froid."

Elle se releva tranquillement, avec un léger sourire en coin et se rapprocha de lui avec assurance. Elle ne contait vraiment se faire impressionner par ça. Nier est loin d'être le genre de nana qui dit amen à tout ce qu'on lui dit, elle a son caractère et le montre. Loin d'être effrayée d'être dans un cimetière, seule avec un mec baraqué et sans personne aux alentours. Elle se rapprochait de lui en se déhanchant après tout quand on porte des talons, c'est difficile de faire autrement.

"Mais quelle idée, tu as là. Comme-ci j'allais faire sa tout de suite et pour si peu de choses. Je ne vais pas me salir les mains avec ton sang, j'ai mieux à faire..."

La chose qu'elle trouvait le plus pratique à cette époque, c'était les lentilles de couleurs. Une merveilleuse invention que voilà ! Grâce à cela, elle pouvait cacher la couleur de ses yeux et la modifier. Actuellement ses yeux étaient d'un jaune surnaturelle, mais habituellement ils sont noirs comme un abysse sans fin. Il leurs arrivaient de virer aux rouges écarlate, on est vampire ou on l'est pas .

Bien avant qu’elle eut à parler, Kensei avait capté cette imperceptible grimace qui tendait vers la moquerie, lorsqu’elle le retrouva des yeux. Et la réponse qui s’en suivit ne l’ébranla pas véritablement. Il aurait du s’en douter. Rien qu’à la voir, il devinait aisément son caractère, et le petit côté aguicheur qu’elle dévoilait involontairement sans savoir avec la sucette qu’elle léchait frénétiquement. La mode n’était pas monopole de tout le monde. Soit on avait la classe, soit on ne l’avait pas. Et depuis plus de 600 ans d’existence, cette petite s’avérait être l’une des rares personnes à avoir critiquée négativement son code vestimentaire. Qu’est ce qu’il y avait de moche dans une simple chemise blanche, à coupe cintrée, et à multiples rayures ? Plusieurs personnes achetaient ce même vêtement qu’il portait, que ce soit dans le monde ici bas, ou celui du haut. Il n’avait rien de ringard en soit, soit dit en passant, puisqu’étant élégant et véritablement moderne. Ce cas allait de même pour son jean qu’il arborait. Il n’était ni ample, ni trop prêt du corps… De ce fait, et en commençant à gratter sa chevelure, il ne comprit pas tellement comment ses habit pouvaient être moches… vraiment. C’était à croire qu’elle voulait peut être le faire exprès pour les réponses émises de sa part. La situation était plausible. D’ailleurs, ne venait-elle pas elle-même de décrire son être comme étant celui d’une gamine ? Il était alors, tout à fait compréhensible de la comprendre, même si après, son aura ne semblait pas avoir l’air de celui d’une fillette à peine sorti de l’adolescence… Le seul vêtement qu’il pouvait lui accorder, tels qu’elle les avait décrits précédemment était le manteau. Tout le monde n’aimait pas les manteaux. Encore moins ceux à fourrures. Il était particulièrement gigantesque dans le cas de Kensei qui ne l’avait que logé sur ses épaules, sans rentrer ses bras dans les manches. Lui, ne supportait malheureusement pas le froid. C’était chiant. Aujourd’hui la brise fraiche du monde d’en bas, mêlée à la terre pourrie donnait un mélange dès plus exécrables. Il n’allait pas tarder à rentrer, surtout que communiquer avec une inconnue en plein milieu des pierres tombales ne lui enchantait guerre. Il n’avait pas spécialement peur, mais n’aimait pas chercher les noises, là où il ne devrait pas y en avoir. Profaner cet endroit quand bien même il était devenu inutile, restait chose impossible pour lui. Il n’existait que quelques êtres capables de faire ça, et complètement insensibles à ce genre d’actes : Les vampires…

Et cette fille faisait incontestablement partie des leurs. Son aura lui était maintenant familière, tandis qu’il la comparait intérieurement avec celle de ceux qui avait déjà sentis et côtoyés. Son caractère rebelle se comprenait maintenant. C’est sur que si elle n’avait pas traité le grand brun de pervers, celui-ci aurait pu être on ne peut plus amical, plus qu’il ne l’était déjà. Son teint si pâle, et ses mirettes jaunâtres l’interpelèrent pour confirmer ses pensées, tandis qu’elle aussi, continuait de le toiser méchamment en crachant inlassablement son venin, comme s’il s’agissait d’une proie à faire souffrir le martyr. Il n’était pas absent, mais suivait d’une oreille attentive tous ses dires, même si en fait, il avait prit la posture de cet homme qui jouait les ignorants. A quoi bon l’ignorer, surtout qu’il ne connaissait pas personnellement la personne à proprement parler ? Ce n’était que plus simple de se taire et la laisser finir de l’attaquer à chaque fois. Patience était de mise. Lui prohibait la violence, qu’elle soit verbale, et morale, mais puisqu’il semblait très mal partie avec cette petite, le cpe se résolut intérieurement à lui répondre poliment une dernière fois, avant de tracer son chemin. Après tout, n’était ce pas lui qui avait cherché ces embrouilles ? Il aurait mieux fait de repartir prendre son avion qui allait décoller dans environ une heure pour le monde d’en haut. C’était mieux ainsi, d’ailleurs. Dans sa modeste vie, lui ne s’était que très peu battu avec des vampires, et savaient à peu près ce qu’ils valaient qu’ils soient jeunes ou pas, expérimentés ou non. Leur dangerosité était très grande. Et quand bien même très puissant, Kensei soupira. C’est donc d’un air nonchalant qu’il retira de sa bouche, la cigarette à moitié entamée. Il inhala et finit par expirer la bouffée prise, avant d’ouvrir la bouche le regard oscillant entre l’une de ses très belles cuisses pleines qu’elle avait croisé, synonyme même de ce gros beau gros cul que tout homme rêverait de pilonner comme un cheval en rut depuis plus d’un demi siècle ; et ses très gros seins pour « une gamine de son âge », partie du corps que le Saint Kojima vénérait plus que sa vie elle-même. C’est sur que si il la connaissait mieux, il aurait tout fait pour la charmer, histoire qu’elle devienne sa compagne d’un temps, pour profiter de son si beau corps, mais comme on ne pouvait plus tout avoir dans la vie, le géant eut un pincement de cœur, et ouvrit la bouche aussi calmement que possible pour lui fournir réponse…

- Tu peux avoir raison, mais je ne pense pas que ce soit pour faire classe que j’ai porté tout ce que tu vois… J’aurais pu demander à un jeune « classe » comme tu dis, d’me donner des conseils pour mes fringues tu sais… Mais je ne l’ai pas, parce que je n’ai pas besoin d’être « classe » Certains aimeront ma manière de me vêtir, d’autres non, et si tu n’aimes pas, c’est dommage, tant pis nous dirons nous…

C’est d’un sourire élégant qu’il tira une autre bouffé, avant de reprendre…

Une gamine, soit dit en passant, elle ne se dénude pas devant les gens… T’as beau traiter les hommes de pervers, certes, mais on n’est pas tous les mêmes… T’as montrée ton cul et tes gros seins, sachant bien qu’une gamine… et tu me demandes de me retenir de ne pas regarder ? Comment saurais-je d’abord que t’es une gamine ? D’où est ce que je connais ton âge ? Tu parles comme s’il s’agit d’une évidence. De un, les gamines n’ont pas toutes des grosses poitrines, et de deux, les gamines quand bien même seules, ne se promènent pas dans un cimetière. C’est un peu pour ça que je t’ai proposé mon manteau, non pas parce qu’il y’a de la fraicheur, mais bien pour cacher tes formes…

En faisant une courte pause, il consulta sa montre, et vit qu’il ne lui restait que 50 minutes avant le vol…

- Pour finir mon ennuyeux discours, j’t’accorde que tu as raison en même temps, je n’aurais tellement pas du te regarder de la sorte. Désolé pour la méprise, et adieu…

Il se retourna vers le chemin qu’il avait emprunté, prit sa dernière bouffé, jeta son mégot, et retourna sa tête vers la vampire…

- T’es vachement belle aussi… Ton p’tit ami a de la chance. Ja nee…

Tout en marchant, Kensei leva sa main pour faire un signe fluet de la main, en signe d’au revoir. Il allait faire un autre pas, quand il se tapa contre une branche, et tomba comme une masse dans une touffe d’herbes de manière un peu pathétique. Heureusement que son grand manteau était là. Allongé sur son dos dessus, il sortit une autre cigarette qu’il alluma. Paresseux de son état, il tira une bouffé et soupira… L’autre fille n’allait pas louper l’occasion pour se moquer, ou l’ignorer encore plus, en le prenant pour un con fini…

Merde...

C’était bien sa veine…

Spoiler:

Nier continuait de la regarder, de toute façon, elle n'avait rien de mieux à faire. Si kensei, ne se gênait pas pour la mater alors pourquoi s'embarrasserait-elle à faire autre chose que le regarder ? Ses mots étaient juste, il n'avait rien d'autre à faire, dans ce cimetière, que de regarder son interlocuteur. Il n'était pas spécialement mal habillé, mais sa tenue ne lui plaisait pas, chacun à ses goûts. Les hommes habillés « Classe », ne lui plaisait pas trop ; ce genre d'homme s'habille en suivant les autres telles un petit mouton. Il suffisait d'un coup d'oeil pour voir qu'elle n'était pas comme ça, rien que sa tenue le prouvait. Elle avait décidé de porter ça pare que ça lui plaisait et non pour faire comme les autres, ces tenues peuvent paraitre égocentrique. Et c'est peut être le cas, mais elles sont avant tous uniques. Elle mélange les styles et les tissus comme bon lui semble, ce n'est pas dans une boutique que l'on verra une telle tenue sur un mannequin. Avant tout, elle veut être hors de la norme que l'on a instauré aux fils des siècles. Elle n'a aucune envie de ressembles à ces filles que l'on voit dans les rues et qui suivent la mode comme des chrétiens suivrait une bible. C'est pour cette raison, qu'elle a décidée de se décolorer les cheveux et de mettre des lentilles de couleurs. C'est pour cela que la tenue de Kensei lui semble si ridicule et fade, pourquoi porter la même chose que tant d'autres personnes ? Alors que l'on peut se démarquer et être différents? Parce que si tant de monde portent cette tenue c'est qu'elle est forcement bien, n'est-ce pas ? Foutaises, on porte la même chose que les autres dans le but d'être comme eux et de se faire accepter. Mais quand on est un vampire, ce genre de raisonnement est stupide ! à moins de rester avec d'autres vampires, il y a toujours un moment ou l'on se retrouve de nouveaux seules.Le vampire reste pas l'humain. Ce mot « vampire », ce mot qu'elle déteste mais qu'elle apprécie en même temps ; contradictoire ; comme sa personnalité. Tantôt sérieuse tantôt délurée, calme puis turbulente, gentille puis hargneuse. Elle n'entre pas dans les normes même du vampire : vêtements foncés pour se fondre dans la foule et passer inaperçue. Une fois de plus, elle ne fait pas comme les autres. Pourquoi faire simple alors que l'on peut faire compliqué ? Je vous le demande.

Méchante dans ses propos ? Je ne le dirais pas disons qu'elle est franche, trop franche au point de blesser certaines personnes par ces paroles alors que ça n'en est pas le but premier. Elle dit les choses comme elle les pensent sans les enrobés de douceur comme le font la plupart des gens. Pourquoi devrait-elle dire les choses plus délicatement ou bien être hypocrite ? Pour ne pas avoir de conflit avec d'autres personnes ? à quoi ça lui servirait ? Les vampires, ont et sont toujours mal vus par les autres rares alors pourquoi se casser le cul ? Au moins en parlant comme elle le fait, elle ne donne pas de fausse image d'elle. Elle haussa les épaules en remarquant qu'il ne l'écoutait pas ou pas tout à fait, il l'écoutait à moitie. Mais bon, elle n'allait pas piquer une crise de nerfs pour ça ; qu'il l'écoute ou pas ça n'avait pas vraiment d'importance. Au moins, a défaut de parler à une personne qui l'écoute, elle parlait à quelqu'un qui se trouvait près d'elle, c'est déjà mieux que de parler seul sans interlocuteur. Elle eut un petit sourire en l'entendant parler, elle c'était sur et certain elle n'aimait pas sa tenue et tan-pis comme il dit. Mais pourquoi, souriait-il encore ?

« Théoriquement je ne me dénude pas devant des gens vu que je suis habillée d'une tenue 'légère'. Quand au fait de regarder ou non, si tu le fait soit au moins plus discret ; c'est pas plaisant d'être regardé comme un bout de viande qu'on veut bouffer, ok ? Ben, je croyais quand même ne pas avoir le physique d'une femme de 45 ans mais bon, faut croire que je fais plus vieille... Hey ! J'en peux rien moi si j'ai une grosse poitrine, moi. Dame nature a été généreuse avec moi. C'est quoi le problème, je me balade dans un cimetière si je veux. Et puis, tu veux que j'y aille avec qui, ma mère ou mon père. Ils auraient dur vu qu'ils sont, eux-même, dans un cimetière. Tu sais je vois pas de quoi je devrais avoir peur, ici. Ho, pardon. Je n'avais pas compris cette intention si noble de ta part. J'étais persuadée pourtant qu'elle te plaisait, mes formes. »

Elle avait prononce ses deux dernières phrases avec ironie, il voulait vraiment lui faire gober un truc pareil. Qu'aurait-il gagner à lui donner son manteaux ? Rien, il aurait certainement eux froid et en plus il n'aurait plus eu le loisir de la mater à sa guise. Les hommes sont parfois bien étrange, peut être son côté angélique qui avait fait surface. Son inconnu semblait presser vu qu'il regardait sa montre, avait-il un rendez-vous quelque part ? Qui sait. Elle le regarda légèrement étonnée, avait-elle bien entendu ? Il lui présentait des excuses pour l'avoir regardé ?! La d'un coup, il remonta un peu dans son estime, pervers, mais bien éduquer. Il était le premier à lui avoir présenté des excuses pour ça.

« Tss, vachement belle si tu le dis. Mon p'tit copain ? Je croyais que c'est les gamines qui en ont hors je ne suis peut-être pas une gamine. Et puis, il aurait du mal à avoir de la chance, vu que je n'en ai pas. Pourquoi, je t'intéresse ? »

Elle lui avait dit avec un air plus doux et calme, sa voix était amusée et non acide comme elle l'avait été précédemment. Elle était d'humeur plus calme et douce maintenant, peut être la perceptive de le voir enfin partir. Elle le vit lever sa main pour lui faire signe et puis il se mangea méchamment la branche et se ramassa lourdement au sol. Plus ils sont grands, plus la chute est dure. Et le pire, c'est qu'il resta ainsi et s'alluma une clope. Paresseux, le gars.

« Kuku, tu allais quelque part ? Tu ferais mieux de regarder devant toi, ça t'éviterait de te prendre des branches. Je veux bien que je suis jolie mais bon, il faut pas en tomber par terre ! »

Elle contourna la silhouette étendue par terre et se plaça devant lui, un sourire visiblement amusé sur ses lèvres.

« Un vrais boolay. à au faite t'sais pas où il est le lycée ? Chuis nouvelle et j'me suis perdue. Je t'aide à te relever ou je te laisse profiter de la vue ? »

C’était donc ça. Elle s’était finalement perdue. Il comprenait mieux pourquoi elle s’était hasardée à rester ici, dans ce cimetière délabré comme ce n’était pas permit. Une jeune vampire qui n’avait aucune cicatrice, et qui s’habillait ainsi, ne pouvait pas faire long feu dans le monde du bas, quand bien même sa race était puissante. Il soupira. Et si elle avait plus de cent ans ? A ses dires précédents, on aurait bien cru qu’elle était un peu plus âgée que ce qu’elle montrait. Si c’était le cas, elle était donc au courant du déchirement de la moitié de la terre qui s’envola, et qu’on appelait le monde d’en haut. D’où son arrivée dans la ville au seul aéroport qui reliait ce monde à l’autre un peu plus haut. En même temps, cette ville, elle était malfamée, à l’image même de ce cimetière. Grande mais pathétique. Comme quoi, ce monde pouvait être considéré comme l’enfer, pendant que celui d’en haut, le paradis. Tout y passait ici. Alcool, sexe, drogue, et que sais-je encore. Un monde que ne fréquentait plus tellement Kensei. Et puis, il n’y avait pas de quoi être fier, sachant bien sur que tout n’était que dépravation ici bas. D’ailleurs, il s’étonnait toujours de voir la jeune fille intacte, comme si de rien était. Soit, elle était vielle comme lui de plusieurs centenaires, et passait pour la gamine en pleine crise d’adolescence, soit elle était vraiment une jeune vampire que la nature avait effectivement gâtée, au point qu’il ne fit pas tilt qu’elle n’était qu’une gamine insouciante qui ne savait tellement pas à quels dangers elle s’exposait... Des proxénètes aux pouvoirs surpuissants ? Il y en avait foule. Ces misérables forçaient les jeunes femmes sans défenses à se prostituer. Généralement, ils faisaient partis de la branche de la mafia, et comme il y avait des mafieux en masse dans ce genre de coin, ça promettait…

Cela faisait maintenant une minute qu’il y avait un blanc puisque Kensei ne lui avait pas encore répondu. Il s’amusait à essayer de comprendre la situation comme à son habitude, la clope à la bouche. Ses yeux se perdirent dans l’étendue immense du ciel bleuté, la fumée émise par sa cigarette n’entravant en rien son regard perdu, absent. Ainsi donc, elle était perdue, mais qui plus est élève. Dans le monde d’en haut, il y avait tellement de lycées qu’il ne pouvait savoir duquel elle parlait principalement. Tss… Autant chercher une aiguille dans une botte de foin. M’enfin. Il fallait qu’il creuse, qu’il creuse pour pouvoir trouver le lieu dont elle parlait. Redressant soudainement son torse, il lui porta un regard dubitatif, et tira une autre taffe. Cette femelle là, était très intéressante. Mais à force de rêvasser, il en oublia l’heure, chose dont il se rappela vu qu’il jeta un autre coup d’œil à sa montre. 45 minutes restantes avant le vol, sauf quoi, il serait coincé dans le monde d’en bas pendant deux bons jours. Pas la peine de vous dire que les vols de ce genre n’étaient pas réguliers… Et sans compter qu’il était très demandé dans le lycée le plus prestigieux dans les deux mondes, lycée dans lequel il tenait une place importante. Il fallait donc qu’il en finisse avec le cas de cette bombasse aux formes des plus plantureux. Formes qu’il ne se lassait pourtant pas d’observer avec des yeux prévenants. Ses seins vu d’en bas, semblaient si immenses, qu’il avait envie de les gober un à un. Bien sur, cela était chose impossible quand on y repensait d’un peu plus près. Forcer une vampire à satisfaire ses propres besoins ? Non mais vous rigolez ? Elle lui aspirerait illico une quantité de sang énorme, bien que dans son cas, elle ne ferait sucer du sable. Ses yeux se dirigèrent ensuite, un peu plus bas. Son cul n’était couvert par un infime tissu… Dire qu’elle se pavanait tous les jours avec ce genre de vêtements. C’en était à faire baver tous les hommes qui l’approchaient, lui y compris…

- D’abord, de quoi tu me parles ? Tu te dis gamine au début, et tu changes soudainement de paroles ? Mère naturelle gâte qui elle veut, c’est vrai, mais ça veut pas non plus dire qu’on peut connaitre un âge à partir d’un gros cul, et d’une poitrine mortelle. Ensuite… Ouais, j’me plairais bien à te mater, seulement que je ne me contenterais jamais de les regarder sans rien faire. Et puis pour finir… Ouaip, tu m’intéresses. T’es belle, t’as du caractère. Que demander de plus ? J’t’aurais bien prise comme telle, mais ce n’est pas un lieu pour draguer, ni le moment d’ailleurs, d’autant plus que je t’énerve, alors…

Il finit, et ce difficilement, à soulever toute sa lourde masse, et réajusta son manteau, avant de s’épousseter, et absorber les grains de sables qui pourraient être encore logés sur lui. En lui donnant dos, il finit sa clope, jeta le mégot, et haussa ses épaules.

- Bref, si tu cherches n’importe quel lycée, tu dois te rendre dans le monde d’en haut. Un moyen ? L’avion. Et il décolle dans quelques temps. C’est d’ailleurs celui que je dois prendre vu que je vis en haut… Ensuite, tu demanderas aux habitants de te guider à la mairie. Eux se feront une joie de t’aider j’pense…

Il commença à marcher dans le but de s’éloigner d’elle et de sortir du cimetière, lorsqu’il fit tilt qu’il pourrait s’agir de…

- Si par hasard il s’agissait de Walk on a dream... dit-il en se retournant vers elle, et en souriant gentiment, t’as qu’à me suivre, j’te paierais ton billet rapidement, et je t’y emmènerais. Ca t’éviterais de remplir des papiers, et attendre une semaine avant de pouvoir décoller…

Kensei reprit son chemin, comme si de rien était. En quelques instants, il dépassa le coin d’où il la regardait précédemment en se disant bien que cela ne pouvait pas être possible. Sauf si mère coïncidence était de mise…

Sa y ai, elle lui avait enfin avoué la raison de ca présence dans ce lieux. Elle c'était bêtement perdue, sa fait con d'entendre ça de la bouche d'un vampire de quelques siècles. Autant dire qu'elle n'était pas fière d'elle même une jeune vampire ne se perdrait pas aussi souvent qu'elle. Si il avait bien quelque chose qui n'avait pas progresser, c'est son sens de l'orientation. Déjà du temps ou elle était humaine, il lui arrivait souvent de se perdre dans ... l'orphelinat ou elle vivait. C'est vous dire !

Elle leva son regard jaune vers le ciel comme Kensei était occupé à le faire, de toute façon elle n'avait que sa à faire en attendent qu'il daigne lui répondre. Il était toujours couché sur le sol avec une de ces saloperies de cigarette à la bouche. Encore une invention à deux balles des humains à croirent qu'ils ne savent crée que des choses pour s'autodétruire. Bien qu'elle ai un age avancé, la cigarette ainsi que la drogue sont des choses qui ne l'ont jamais attirée. Elle n'arrive pas a comprendre ce qu'il y a de super à ça. La cigarette sa te nique les poumons et la drogues sa te bousille le cerveaux. Déjà que certain n'ont pas grand-chose dedans alors si en plus il se drogues. Bonjours les dégâts. Kier n'est pas un ange ni un exemple de sainte, boire de l'alcool ? Ok Faire des conneries et déconner ? Ok S'envoyer en l'air ? Aucun problème ... A défaut de fumer ou de prendre des substances illicite, Kier a un autre vice. La gourmandise . Elle aime tout ou presque et a une légère préférence pour les sucrerie et le chocolat surtout si il est noire.

Comme on peux s'en douter avec le genre de tenue qu'elle porte, elle adore provoquer les gens et les mettre mal à l'aise. Genre ? Elle est capable de grimper sur les genoux d'un de ses prof et de lui dire "Chevauche moi, mon bel étalon." Ce n'est pas pour rien que l'on la traite de 'Garce'.

Elle jeta le bâton en plastique blanc de sa sucette, il ne restait plus aucunes traces de la boule de sucre rouge. Elle reposa son regard sur la masse qui jonchait le sol, mais qu'est-ce qu'il pouvait bien foutre ? Il devait surement réfléchir vu sa mine mais à quoi ? Elle le regarda d'un air septique. Il n'était quand même pas entrain de réfléchir à un moyen de l'aide ? Si ?? Alors sa serais le ponpon !

"Je ne change pas soudainement de paroles, je ne fait qu'insinuer se que tu as insinuer tout à l'heure. Tu l'a dit toi même, tu ne sais pas mon age donc je pourrais très bien être vieille se que je sous entend. Elle le foudroya du regard. 'Tain tu sais pas dire autre chose que des mots pareilles ? Je sais bien que j'ai assez bien de formes alors pas besoin de me les sortir à toute les sauces ... Tss au moins tu as le mérite d'être franc !"

Elle fit quelques pas pour s'éloigner de Kensei et alla se pose dos contre le tronc d'un vieux chêne. Elle croisa ses bras sur sa poitrine et plia sa jambe droite pour que son pied soit en contact avec l'écorce de l'arbre. Elle leva légèrement la tête et fit mine de réfléchir quelques secondes à ce qu'il venait de lui dire.

"On peut dire que tu sais choisir tes mots quand tu parles. 'Me prendre telle qu'elle' C'est délicat, on va dire. J'ose espérer que tu es plus délicat quand tu causes avec d'autres jeunes filles... 'Fin rassure toi, il y a pire dans le genre phrase pourrie. La meilleur que je entendue c'est 'Tu est potentiellement pénétrable' Et après le mec c'etonne qu'il c'est ramasser un râteaux..."

Le colosse se décida enfin à se relever encore un peu et il aurait prit racine ; ce n'est qu'au moment ou elle le vit se relever avec quelques difficultés. Qu'elle se demanda qu'elle taille et qu'elle poids, il pouvait bien faire. Imagine que tu dois ramener un poids mort comme lui mais t'est dans la merde. Pire encore, imagine devoir te battre face un gars comme lui. Nier réprima un frissons, elle ne préférait même pas imaginer. Elle ne l'écouta que d'une oreilles tant elle était plongée dans ses réflexions. Elle sortit de sa torpeur quand il mentionna 'Walk on a dream" Si sa mémoire ne lui faisait pas de sale coup, c'était bien là qu'elle devait se rendre. Elle se redressa et alla prendre en vitesse son sac et deux secondes plus tard, elle se trouvait à ses côtes.

"Ouaip, c'est la que je dois aller alors tu va devoir me supporter encore un moment. Pourquoi un élan de gentille pareille ?"

Elle avait du mal à le comprendre, pourquoi lui proposer de lui paye son avion ? Comme quoi, il avait l'air plus sympa que ce qu'il avait l'air .

Spoiler:

Il ne voulait plus rien dire quand à ses réponses. Ce genre de débat aurait soulevé une grande polémique qui n’aurait pourtant lieu d’être. Cela aurait certainement gâché encore plus cette petite rencontre insolite, inattendue. Il ne voulait pas la voir dans un ruelle pour qu’elle se foute ensuite de sa gueule, si prochaine rencontre il y avait. Surtout qu’elle était très belle. Cela ruinerait ses espoirs. Espoirs qui se basaient sur une prochaine rencontre justement. Prochaines retrouvailles qui allaient lui servir pour mettre à bien ses talents de beau charmeur. C’est sur qu’il l’aurait oublié une fois qu’il rentrerait chez lui, car oui, il y avait des pétasses bien plus foutu qu’elle, niveaux culs et seins. Mais cette fille, elle avait ce petit truc en plus de son charme naturel, soit son comportement de petite peste qui voulait toujours avoir le dernier mot, et qui réussissait fort bien à faire son effet sur Kensei. Si les circonstances avaient été différentes, il se serait attelé à l’avoir, rien que pour lui seul. Mais il aura fallut que ce soit dans un cimetière, en pleine soirée, à quelques temps de son départ de ce monde si pourri. La vie était injuste, vraiment. Il enviait ceux qui avaient déjà pu lui faire l’amour, car oui, il se focalisait sur son être en entier. S’il n’était pas un vrai altruiste, fervent défenseur de la veuve et de l’orphelin, il était plus qu’évident alors, qu’il se serait jeté sur elle, histoire de la violer. Peu importe ce qu’elle aurait pu faire, l’issue serait la même. Son ventre serait rempli de sa semence, et la mine satisfaite, il se serait volatilisé rapidement, comme par enchantement. Mais comme tout se payait sur Terre, le CPE de Walk on a dream aurait eu fort à faire dans une histoire autre que celle-ci, surtout s’il s’agissait d’une histoire de fric…

Et pourtant… Jamais, au grand jamais, il n’aurait pu penser ne serait ce qu’une seule seconde, qu’il avait eu raison en parlant de Walk on a dream. C’était presque insensé. A peine s’était-il retourné pour continuer son avancée vers d’autres horizons, qu’il entendit le craquement d’une vielle branche morte, signe que quelqu’un avait marché. Il n’était que deux, et ne voyait autre personne que cette vampire, ce qui éveilla sa curiosité lui qui croyait qu’elle n’avait plus rien à dire, vu qu’il n’avait trop plus répondu. Le temps de tourner sa tête, et elle était là, à ses côtés, en lui parlant comme si de rien était, sans doute intérieurement encore perdue par le sens de ses mots. Lui, s’arrêta, et commença à observer ce corps qui appelait à la luxure la plus totale. Ses prunelles étaient plongées dans celle de la jeune fille, un peu comme si il essayait de la sonder. Et puis finalement, il se mit à sourire, après l’avoir écouté. Une élève du bahut dans lequel il bossait. C’était pas le pied tout cela ? Mine de rien, elle était quand même sous ses ordres, car après le directeur, et le sous directeur, venait sa belle tronche. Bien heureusement pour elle, Kensei n’était pas homme qui aimait donner des ordres à ne pas contredire, ou à abuser grossièrement du pouvoir, comme ces mafieux despotiques, parsemés un peu partout sur ce monde pourri. Monde qui commençait à le révulser à un haut point particulièrement inimaginable. D’ailleurs, l’odeur et l’atmosphère mortuaire qui régnaient en maitres dans ce bas monde, allait finir par lui donner la nausée, lui qui était sensé être à l’aéroport depuis lors. Si ce n’était pas à cause de cette très bonne coïncidence, il se serait cassé depuis longtemps. Remarquez, ça aurait été un homme, le malabar aurait haussé les épaules, et serait parti illico presto…

Pour finir, Kensei se mit à jeter un énième coup d’œil à sa montre, tandis que cette dernière lui indiquait qui lui restait 41 minutes précisément. De toutes les façons, même s’il restait 5 minutes seulement, il serait bien arrivé, sans aucun problème majeur…

- Bah qui sais… ? P’être que c’est pour pouvoir te faire l’amour dans les toilettes de l’avion…

Aussitôt, Kojima du nom passa sa main gauche autour de sa taille, et sa main droite sur une des joues de la fille, son torse presque écrasé contre ses deux gros seins, son visage tout près du sien…

- J’rigole… Ne t’en fais donc pas. C’est peut être bête et vieux jeu, mais c’est ma nature d’être altruiste… Mais dis moi donc… Quel est ton nom… ?

Spoiler:

Elle trouvait la situation de plus en plus étrange. Le lieux étant lui même relativement peu commun aux rencontres. Jusqu'à présent son interlocuteur du moment dont elle ne connaissait rien du tout même pas son nom ,mis a part son amour pour les belles formes, lui avait toujours plus ou moins répondu. Que se soit par des conneries, des jolies petites phrases ou bien de l'ironie, etc hors étrangement ce ne fut pas le cas cette fois-ci. Il n'avait pas broncher ni même émis le moindre commentaires face a ces piques et ces gentilles phrases. Non décidément, il devait avoir un truc qui cloche et un gros morceaux. Elle avait beau réfléchir à ce qu'elle avait bien pu faire ou dire dans la période de temps qui précédait ce changement d'attitude. Mais rien ne lui vient spécialement à l'esprit. Elle avait agi comme d'habitude et était comme cela depuis le début de leur rencontre, ce qui laisse suppose que si c'est elle en personne la cause de son mutisme soudain. Il lui aurait fausser compagnie depuis un petit temps déjà. Elle haussa les épaules tan-pis, si il ne voulait pas lui répondre et bien qu'il ne lui répond pas. Ce n'est pas ce genre de comportement qui allait la blesse, avec le temps, elle en avait l'habitude.

D'ailleurs maintenant qu'elle y repensait, elle ne savait presque rien de lui. Ni nom, ni prénom, ni sa race même si elle en avait une vague idées sur la question. La seule chose qu'elle savait c'est qu'il avait un lien avec le lycée ou elle devait se rendre. Elle pouvait même supposé qu'il y travaillait. Sa lui faisait une belle jambe ! Pourquoi fallait-il qu'elle commence toujours une discutions sans demander au début les politesses d'usages. Parler à quelqu'un c'est bien, savoir à qui on parle c'est mieux ! Avec le bol qu'elle avait, lui, il avait déjà surement deviner sa race. Enfin bon, sa ne sert à rien de s'attarder ainsi sur le sujet.

Elle le regarda d'un air interrogateur, elle lui avait dit qu'elle le suivrait jusque "Walk On A Dream" alors pourquoi la regardait-il avec ce regard surprit ? A près tout, elle ne se cassa pas la tête à savoir pourquoi il la regardait comme un abruti, qu'il était, alors elle enchaina avec la question qui lui brulait les lèvres. Elle continua de marcher et s'arrêta après quelques pas remarquant que ,pour une raison ou une autre, il ne suivait plus la cadence. Elle s'arrêta et se retourna pour voir ce qu'il pouvait bien faire, il était planté comme un piquet. Nier semblait légèrement septique. Mais qu'est-ce qu'il se passait encore ? La regarder dans les yeux sa peut passer mais lui sourire comme ça, non ! Il devenait carrément flippant ! Il ne parlait plus, il ne bougeait plus mais il la fixait en lui souriant bêtement. Il venait de griller le dernier neurones qui lui restait ou quoi ? Âpres un léger soupir, elle rebroussa chemin et se planta près de lui en lui agitant une main devant les yeux. Jusque quand elle pensait vraiment à le laisser là, il jeta un regard furtif a sa monte et ouvrit la bouche ... pour lui dire encore une de ces conneries dont il en avait le secret. Nan mais sérieux, il est vraiment boucher ou il le fait exprès ?

"Nan mais je crois pas tu sais. Je ne me tape pas des mecs qui ont 3 ans d'age mentale ..."

A peine, eut-elle fini sa phrase, d'un ton extrêmement enjoué ... C'est ironique, bien sur ! Qu'il passa sa main autour de sa taille, sans lui demander son avis bien avidement, et la ramena contre lui. On aurait dit un mauvais film romantique avec sa main sur sa joue, son bras autour de ses hanches et son visages près du sien.

"Ouais, j'espère bien que tu rigoles ... Est-ce que j'ai sincèrement l'air de m'en faire ? J'ai surtout l'air de quelqu'un qui est blazer d'entre des conneries pareilles à tout bout de champs. Pour peu, je te préférais en mode beug et silencieux..."

Elle soupira et le repoussa d'un geste ferme du poignet puis elle recommença à marcher sans l'attendre. Elle n'avait pas spécialement aimé son geste ni sa manière de lui parler. Son geste était loin d'être déplacé du moins pour elle mais elle n'avait pas apprécie se qu'il essayait de sous-entendre. Il sous-entendait qu'il était un gentil gars, le genre de type qui va aidée ceux qui en on besoin sans qu'on le lui demande. Elle aurait preferer tombé sur un salopard qui n'aurait fait que la mater et la peloter qu'un type qui va essayer de faire ami-ami et accessoirement essaye de l'aide même si elle ne lui a rien demander.

"Nier et Nier elle est pas sur qu'elle t'attendre bien gentiment pour faire le reste du chemin alors du bouges tes fesses et fissa."

En mettant une certaine distance entre eux de manière physique, elle espérait lui faire comprendre qu'elle voulait qu'il ne vienne pas prés d'elle histoire de joué les chevaliers servants. Elle désirait vraiment ne pas l'avoir dans les pattes, elle savait ce que sa faisait d'avoir un bon gars comme ça sur le dos et c'est usant ! Elle ne prenait plus la peine de se retourne pour voir si il allait la suivre.

"Et merde ..."

Fallait vraiment que sa tombe sur elle, hein ?!

La suite, honey. ♥