Race & particularité.

« Physique

Rouge. Commençons par là. Cet Amour pour le rouge, car Théobald adore cette couleur et tente d’une manière très désespérante de toujours trouver un rapport logique avec sa couleur à un sujet, même si c’est impossible. Toutefois ce n’est pas le reflet de son parti politique. Il aime la couleur car, d’après lui, « la couleur rouge rappelle avec pertinence l’âme amoureuse qui se reflète dans chaque être vivant ». Ainsi donc, il porte constamment un habit ou un accessoire de couleur rouge. Vous le verrez donc porter à son aise une chemise rouge, une veste rouge, un pendentif grenat, un pantalon rouge, des chaussures rouges, des lunettes de soleil avec montures rouges, un chapeau rouge... et peut-être, si c’est votre jour de chance, le tout en même temps (qui a dit qu’il était fétichiste ?).
De plus, pour s’approcher de sa perfection rougeâtre, l’homme s’est teint les cheveux en rouge et il lui est même arrivé de raconter à certaines personnes crédules que c’est sa couleur de cheveux naturelle. Il s’enfonçait même dans son mensonge en racontant que sa mère avait toujours eu cette couleur splendide et qu’on l’appelait « la femme de cendre ». De ce fait, il se surnommait lui-même « l’enfant des cendres ».
Enfin il y a tout de même, excepté sa peau, un élément de son corps qui n’est pas rouge : ses yeux. Il a de beaux yeux azurs qui se confondent parfois avec le ciel, même s’il lui arrive de mettre des lentilles qui lui colorent ses iris en violet.
Autrement... Son aspect physique en général ? Un homme séduisant, sans aucun doute. Malgré son fanatisme pour sa couleur fétiche, il prend bien soin de son corps. Par conséquent oubliez les excès de poids, c’est un homme équilibré, bien qu’un peu trop maigre. Il a environ, pour un mètre quatre-vingt cinq, soixante trois kilogrammes. Toutefois il n’est pas adepte du culturisme, trouvant que cette méthode est répugnante et délaisse le charme de l’homme (car pour lui, un homme beau est quelqu’un de délicat). Au niveau de son visage, il n’a vraiment aucun détail particulier mais son regard est accrocheur et rend de temps en temps son visage un peu fermé et sévère.
Bien que l’on puisse croire à la superficialité de Théobald, il n’en est rien. Son ardent sentiment pour cette couleur pour laquelle il voue presque un culte, il ne fait pas partie de ces personnes cherchant absolument à approfondir un style irréprochable et original. Pour appuyer son avis, il pensera à Racine, qui avait écrit que « tous les héros n’étaient pas faits pour être des Céladons ». Par conséquent la recherche de « parfait » semble obsolète pour cet homme qui ne cherche pas à s’embellir de parures qui enlaidissent plus qu’elles n’embellissent.
Oubliez donc ces comportements que Théobald ne supporte pas, comme celui d’avoir toujours une cigarette à la main ou porter des costumes, cela ne lui convient guère. Pourquoi toucher à sa propre personnalité juste pour apparaître différent ? D’après Roarer, personne ne peut se permettre de se renier soit même et le fait de se transformer physiquement est un défaut pour lui de perception de la véritable qualité physique, celle qui différencie la véritable « beauté » de l’illusion « d’être beau ».
Il a donc pris le parti de rester naturel. Il n’a jamais utilisé de brosse à cheveux pour se coiffer, de crème pour « hydrater » la peau ou autre artifice de consommation. La seule arme qu’il utilise est le rasoir, usé chaque jour comme pour la plupart des autres hommes.
Finalement, Théobald Roarer se veut un homme simple, qui s’exprime uniquement par les mots qui décrivent sa personnalité. Il ne poursuit pas de chimères, ce qui fait que le seul soin auquel il est attentif est à son naturel, qu’il pense presque maximal.



Signe particulier ? Théobald porte un tatouage au bas de son dos représentant le loup Fenrir.

« Caractère

Il est évidemment que les plus belles roses rouges ont des épines, et parfois ce sont les plus dangereuses. Même s’il ne se considère par comme un personnage imbuvable, Théobald reconnaît qu’il peut insupporter à cause de son caractère fougueux et présomptueux. Il est arrivé parfois qu’il se fasse réprimander pour ses insupportables remarques qui sont soit dégradantes, soit méchantes, soit déplacées.
De plus, le jeune homme est impulsif, ce qui ne l’arrange guère, car il lui arrive de rétorquer de manière violente et froide. Cela lui vaut par ailleurs les foudres de son entourage qui n’acceptent pas de se faire réprimander en permanence. C’est aussi pour cela qu’il porte bien son nom, « Roarer », qui signifie en anglais celui qui hurle, car lorsqu’il se retrouve blessé, surtout verbalement mais aussi physiquement, il crie et se met en colère automatique.
Une petite anecdote, mais légendaire cependant, raconte qu’il est arrivé une fois où Roarer s’était tellement mis en colère qu’il a détruit toute la décoration d’une pièce en une trentaine de minutes. C’est de cette manière que les gens ont appris ses excès de colère, durant lesquelles sa violence n’a qu’une limite : il n’en vient jamais à blesser qui que ce soit au point de faire couler le sang. Cette petite histoire lui a donné une aura dangereuse, et l’ont évite de le rendre fou de rage.

Malgré tout c’est un être gentil qui ne recherche pas la rixe. Au contraire, Théobald se considère comme une personne plutôt pacifique, qui ne porte les armes uniquement dans un cas qui ne peut finir qu’au carnage. Les simples petites provocations l’amusent et lui permettent d’employer pleinement ses techniques d’argumentations. Il ne perd même pas l’occasion de réduire à néant la défense ennemie lorsque cela lui est possible. Le jeune Roarer a l’habilité de manipuler les mots pour en faire des armes. Elles révèlent alors à ce moment une froideur surprenante qui semble déstabiliser nombre de personnes. Excepté cette petite passion pointue et parfois blessante, c’est un homme chaleureux qui ne supporte pas de montrer les crocs : vous le reconnaîtrez par son sourire bon enfant et son comportement enjoué qui trouve toujours un compliment sur même les plus mauvais sujets.

Aimant l’art (en particulier la littérature), toute œuvre artistique procure en lui un effet reposant et le rend particulièrement doux. C’est pourquoi vous risquez de le retrouver béat en face des œuvres de Michel-Ange, mais surtout devant les tableaux de Cranach l’Ancien (puisque Théobald considère cet artiste comme « le plus grand découvreur » pour la couleur rouge symbole de ses œuvres qui est, toujours d’après monsieur Roarer, « l’aboutissement de la beauté »).
Bien que l’homme ait joué énormément de pièce de théâtre et sait très bien contenir ses émotions lors des pièces, celui-ci n’arrivera jamais à cacher sa franchise et sa grande émotivité. A cause de ce défaut, les gens n’arrivent jamais à l’apprécier pleinement et cela l’a mis légèrement à l’écart.

Finalement, Théobald est de ces gens qui contiennent autant de qualités que de défauts. Il ne s’est jamais plaint de ceux-ci et son caractère ne l’a jamais gêné, bien qu’il semble s’en être rendu compte. Peut-être ignore-t-il vraiment ces petites pointes de personnalité, ou au contraire, il les reconnaît mais feint de ne pas les repérer, car pour lui, ce sont sûrement des requis dont on ne peut se passer.


Défauts: Impulsif/Quelques fois pédant/impétueux
Qualités: Passionné/Pacifique

« Histoire

La Naissance

La naissance se veut être le fruit d’une belle aventure et le plus beau cadeau qu’un couple peut avoir. Mais Théobald lui ne fait pas partie de cette généralité. Personne ne l’a voulu : ni son père, ni sa mère. Son père refusait la présence d’un bâtard, un de ces gamins qui ne valent rien et qui de plus sont mal vus. « Il n’apporterait que des ennuis ce bon à rien », s’était-il dit. Et sa mère, si pauvre qu’elle était obligée de se prostituer, ne pouvait garder un gamin qu’elle jetterait de toute manière dès qu’il serait capable de marcher.
Alors dès que sa mère fut sortie de la maternité, elle le posa aux premiers escaliers qu’elle vit et disparut. Ainsi le nouveau-né était à la rue, la tête contre de la pierre froide, prêt à se faire emporter aux coups de vent violent. Et il y avait du vent ce jour-là, un jour d’automne, mois le plus obscur de l’année.
Heureusement pour lui, une vieille femme avait vu cette jeune fille prendre la fuite. Intriguée par la peur qu’elle eût, la dame s’approcha de l’endroit où le bébé avait été abandonné, et l’emporta avec elle. Cette femme de la cinquantaine n’avait jamais eu d’enfants avec son mari, même si le ménage en avait désiré depuis longtemps. C’était comme si la chance les souriait. Ils décidèrent donc d’élever l’enfant.

On ne pouvait pas dire que Théobald n’eut pas une enfance heureuse, car les deux personnes âgées l’avaient élevé et s’étaient occupés soigneusement de lui. Ils s’étaient donné pour ordre de ne jamais laisser le gamin dans la confusion, et ils respectèrent leur promesse. Ils l’honorèrent si bien qu’à l’âge de comprendre, les parents expliquèrent à leur fils qu’ils l’avaient adopté. Même dans l’inconnaissance de ses parents biologiques le garçon ne chercha pas des complications et avança tranquillement sur son propre chemin.

A propos de cette année où il apprit que ses véritables parents l’avaient abandonné, un autre événement marqua Théobald.

L’événement de l’année des dix ans de Théobald

La vie dans le bas monde n’est pas très simple, au contraire, on pourrait presque la comparer à une dystopie. En effet aucun équilibre n’existe sur la planète Terre, et l’unique moyen de survivre est d’avoir de l’argent. Les parents adoptifs de Théobald avaient la chance d’avoir obtenu la totalité des biens du père de l’épouse qui était un vieux sénateur (du bas monde évidemment). Pour ainsi dire, c’était un couple assez riche, qu’il lui manquait quelques sous pour pouvoir atteindre les îles flottantes.
Mais ce beau statut souffre de la malveillance du monde d’en bas. La jalousie rongeait les habitants et la haine envers ces bonnes gens les consumait. Certains entreprirent même le plus malsain crime pour « atteindre » le couple. Ce jour-là, ce fut une nuit d’automne. Les vents criaient à l’extérieur et frappaient tous les bâtiments qu’ils rencontrèrent. Théobald avait été laissé une nuit tout seul à la maison pendant que ses parents devaient régler quelques devoirs publics. Des voleurs pénétrèrent la maison et volèrent le plus de richesses qu’ils pouvaient. Se rendant compte que la fortune des Roar n’était aucunement importante et qu’ils vivaient très modestement, à peine mieux qu’eux, ils ont imaginé des stratagèmes pour happer l’argent du pauvre ménage. L’enlèvement du gamin.
L’enfant était réveillé. Il entendait, de sa chambre, tous les desseins de ces froides personnes. Il avait peur. Il était effrayé, et était resté immobile. Il ne savait que faire. La seule distance entre le petit et ses ravisseurs était une porte. L’angoisse le prit encore plus fort lorsque les kidnappeurs entrèrent. Ils le retrouvèrent assis en tailleur, les mains au visage, en pleurs, inoffensif. L’un des hommes, d’une voix qui se voulait bienveillante, ordonna au gamin en lui saisissant le bras :
- Viens.
Théobald répondit avec une déferlante de larmes sur ses joues :
- Non !
Puis succéda une bourrasque qui repoussa l’homme. De forts vents soufflaient dans la pièce qui était pourtant close. Le rideau se décrocha, la chaise tomba, les feuilles du bureau s’envolèrent, une lampe chuta et se brisa. Les hommes, pris de peur, croyant à un fantôme, décampèrent, laissant Théobald sangloter dans la nuit, seul.

Les années d’études

Dès qu’ils le purent, les parents adoptifs de Théobald l’envoyèrent au fameux lycée des cieux « Walk on a dream ». Il fit son cursus scolaire discrètement, mais il se passionna particulièrement pour la littérature. Son temps passé à la bibliothèque était incalculable et on pourrait presque dire qu’aucun roman de la littérature jusqu’au XXI° siècle n’aurait pas été lu par le jeune lecteur. Il appréciait essentiellement les romans du XIX°siècle (même s’il n’a jamais été aussi subjugué par un roman inachevé de Kafka, Der Prozeß). Le garçon appris également à maîtriser ses pouvoirs dans ce lycée et avait porté pour cela un profond respect envers cette école, mais aussi envers ses parents adoptifs, qui avait beaucoup sacrifié pour le voir heureux en haut. Il décida donc de poursuivre vers ses qualités et chercha à obtenir le diplôme d’enseignant.
Lorsqu’il l’obtint, il retourna voir ses parents. Ceux-ci l’accueillirent d’une mine déconfite. Surpris par leur visage abattu, il leur demanda ce qu’il n’allait pas. Son père lui expliqua alors ce qu’ils avaient fait durant ses années d’études : ils ont recherché sa mère biologique. Ils l’avaient retrouvée, mais elle était morte. Le jeune homme comprit la déception de ses parents mais, sans dire un autre mot, les remercia du soin avec lequel ils ont consacré cette étude.

Mais au fond de lui, il n’en était que plus heureux. Il eut énormément de mal à cacher son sourire. Lorsqu’il repartit, il n’avait qu’un unique objectif : achever son rêve, et il marcha vers une unique destination, le seul lycée qui emmène jusqu’aux songes.


Élève, Professeur, Personnel ou Salarié ? Si possible Professeur de Français (bien celui qu'on enseigne au lycée, non ?) sinon Professeur de Chimie

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