Walk on a Dream ♪
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○ Un Pensionnat où la classe sociale & l'argent autant que les pouvoirs font la différence, ça vous dit ? ○
 
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La Revanche d'une Rousse | PV Jake

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Pyrame St. Sebastian


Pyrame St. Sebastian


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MessageSujet: La Revanche d'une Rousse | PV Jake La Revanche d'une Rousse | PV Jake Icon_minitime1Sam 4 Déc - 14:20

    La nuit était tombée depuis un moment sur le pensionnat. Le ciel, comme complice du crime qui allait avoir lieu ce soir avait l’air d’avoir englouti ses étoiles. Même la lune ne diffusait qu’un faible et pâle halo. Au troisième étage du lycée Walk on Dream, une paire d’yeux bleus à l’expression malfaisante perçait dans l’obscurité et n’augurait rien de bon. Le propriétaire de ces pupilles brillantes avait un affreux plan en tête et comptait bien le mettre à exécution. Les iris pervenche de l’odieux garçon tournèrent doucement vers l’embrasure de la porte. La lumière du couloir était encore allumée. Les pions terminaient leur dernier tour de garde avant d’aller se coucher.

    Les aiguilles phosphorescentes de la montre aluminium de Pyrame indiquèrent quatre heures du matin. Il allait enfin pouvoir passer à l’action. Comme il l’avait prévu, un clic d’interrupteur se fit entendre suivi des traditionnels ‘Bonne nuit’ dont se gratifièrent les surveillants. Quelques instants plus tard et notre fashionista était debout, un boxer flashy pour seul vêtement. La douce lueur d’une veilleuse remplit progressivement la pièce permettant au rouquin de choisir une tenue dans son énorme dressing.

    « - Elle devrait être ici… » Marmonna Pyrame avec impatience.

    Ses mains s’agitaient entre les tenues qu’il attirait ou repoussait violemment. Chaque fois qu’il préparait un de ses coups tordus, on pouvait percevoir en lui des signes de nervosité qui le rendaient plus grognon qu’à l’accoutumée. Enfin, ce qu’il cherchait entra dans son champ de vision. Quel imbécile ! Il avait déjà préparé ses fringues en une pile bien propre posée sur son bureau. Pour l’occasion il avait sélectionné uniquement des vêtements foncés. Pas qu’il cherchait à paraître plus mince, mais niveau discrétion c’était quand même le must. Il commença par enfiler un jean skinny d’un bleu marine presque uni. Assez près du corps, le vêtement mettait très en valeur le galbe de ses fesses. A tel point que Pyrame hésita un long moment avant de détourner son regard du miroir. Vint ensuite le tour d’un débardeur assez large. Vous savez, ce genre de vêtements qui se portent excessivement grands. Ce dernier était d’ailleurs à quelques centimètres de dévoiler le téton gauche de celui qui le portait. Après s’être attelé à enfiler des chaussettes assorties au bas, Pyrame attrapa sa paire de bottes hautes. Bien qu’il ne soit pas très porté sur le rock, l’adolescent n’avait pas pu s’empêcher de tomber amoureux de ces superbes boots qu’il considère depuis comme ses bébés. Touche finale à son look nébuleux, le lycéen passa ses bras dans les manches d’une veste en cuir très brillant.

    Il saisit les clés sur la commode, récupéra son sac et sortit de sa tanière en refermant en silence la porte derrière lui. En faisant attention à ne pas faire de bruit, St. Sebastian descendit les marches de l’escalier de service. Evoluer dans la pénombre n’était pas chose facile pour tout le monde mais c’était mal connaître Pyrame que de croire que cela suffirait à le décourager. Il n’était plus à son premier mauvais coup, et cette obscurité lui semblait à présent familière.

    « -Terminus, tout le monde descend… » Se chuchota-t-il à lui-même en arrivant au premier étage.

    Des rangées de casiers s’alignaient le long du grand couloir qui donnait sur les salles de cours. Pyrame activa la fonction ‘Lampe Torche’ de son téléphone portable afin de trouver celui qu’il cherchait : le casier de Rachel Pettyfer. Chaque casier portait une étiquette mentionnant le nom de son propriétaire. Quand il tomba sur celle de sa future victime, il haussa un sourcil mi-amusé, mi-écœuré. Cette crétine avait décoré le morceau de papier où était inscrit son nom avec un sticker représentant une licorne. Pathétique…

    « Sainte Madonna ! » s’exclama-t-il.

    Pyrame posa son sac sur le sol et en extirpa divers objets qu’il aligna avec précaution sur le sol. Parmi eux, une petite boîte en carton percée de petits trous. Celle-ci s’agitait toute seule en poussant des couinements désagréables. Cela ne semblait pas gêner notre homme qui passa rapidement à autre chose. Il sortit alors un sachet de trombones fraîchement achetés à la papeterie. Ses doigts en choisirent un qu’ils tordirent de façon à obtenir un fil de fer bien droit. Ils insérèrent ce dernier dans le cadenas du casier et commencèrent à forcer le mécanisme. Près de dix minutes furent nécessaires afin de venir à bout de ce maudit verrou. Le garçon ne put s’empêcher de pousser un soupir de soulagement. Son plan avait failli tomber à l’eau. Armé de sa lampe de substitution, il inspecta le contenu du « coffre-fort » qu’il venait de violer. Des images représentant des poneys et des chanteurs pré-pubères sans talent étaient placardées sur toutes les parois. Pyrame ne pouvait en voir davantage. Ni une ni deux, il ouvrit la boîte posée précédemment sur le sol et en libéra le contenu dans le casier de Rachel. Il s’agissait d’un gros rat noir à la queue râpeuse et grossière. Avant que l’animal ne puisse s’échapper, la fashionista referma la petite porte et réenclencha le cadenas.

    « - Première étape réussie. » Déclara-t-il en dévoilant ses canines entre ses lèvres roses.
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Jake R. Black
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MessageSujet: Re: La Revanche d'une Rousse | PV Jake La Revanche d'une Rousse | PV Jake Icon_minitime1Sam 4 Déc - 14:36

    La rentrée, c’était bien… Mais ne rien faire, c’était mieux. Et merde. Les cours avaient repris, et Jake n'arrivait pas à se motiver à s’y rendre. Cela avait duré pendant des ans. Des années pendant lesquelles sa compréhension assez rapide lui avait permis de s’en sortir avec la moyenne, sans avoir à trop en faire. Mais voilà. Cette année était la dernière, et il fallait qu'il se bouge. Facile à dire, mais la flemme avait envahit tout son corps. Il ne pouvait rien faire, ni se lever, ni même envisager de participer aux cours. Il était allongée sur son lit, seule dans sa chambre. Tous les autres élèves étaient partis. Sécher ailleurs qu’ici, ou en cours. Oui, il existait encore des élèves avec une conscience, ou du moins, un semblant de conscience. Ces élèves rattrapaient sa flemmardise. Il était crevé ça faisait plusieurs nuits qu'il n'était pas entré dans son lit, et en ce moment, il avait l'impression que les profs gueulaient de plus en plus fort, empêchant son sommeil réparateur durant leurs cours. Il sentit ses paupières se fermer et se laissa emporter dans les bras de Morphée. Lorsque ses yeux se rouvrirent, il faisait nuit noire, il jeta un coup d'oeil au plafond où l'heure était projeté en lumière rouge : 3h46. Il sourit et se leva, la nuit c'était le domaine des loups, c'était son domaine. Il pris son portable et mis la luminosité au maximum pour essayer de distinguer une tenue par terre. Il trouva un jean sombre sous sa commode ainsi qu'un T-shirt trois fois trop large avec un énorme logo anarchie en rouge sang qu'il enfila. Il regarda autour de lui pour trouver les deux dernières choses manquantes une veste et des chaussures. Ca faisait bien longtemps qu’elle n’était pas revenue m’habiter. Pourquoi ? Parce qu'Effy envahissait son esprit, chaque fois qu’elle le pouvait. Effy était là, encore une fois. Il la sentait, même si elle ne parlait pas.

      _Pourquoi n’arrêtes-tu pas de me surveiller, ne serait-ce que pour quelques secondes ? _
      # Je ne te surveille pas. Je veille sur toi. C’est différent. #
      _ Tu le sais déjà Effy. Je n’ai pas besoin de toi. Je me débrouille très bien tout seul. _
      # C’est pourtant pas l’impression que tu me donnes… #
      _ Et pourquoi ? _
      # Tu le sais très bien. #
      _ Je fais ce que je veux, tu n’as rien à dire. _
      # Avant, tu m’écoutais… #


    Avant, c’était avant, avant sa mort. Il ne l’écoutait plus toujours, maintenant. Parce qu’elle était morte. Parce qu’elle n’était plus de ce monde, et qu’elle l’avait laissé, seul. Comme pour fuir Effy, pour fuir la réalité, peut-être, il sortit de sa chambre. Il était ensuite descendu jusqu'au premier étage. Il ne savait pas où aller. La destination l’importait peu. Il voulait juste être seul, sans sa soeur. D’une main, il sortit son paquet de cigarettes, duquel il en sortit une. Il l’allumait, fermait les yeux pour savourer la sensation que lui procurait cette dernière, lorsque, sans prévenir, Effy revint.

      # Fumer tue… #
      _ Tu t’en fiches, tu es déjà morte. _
      # Oui, mais je ne veux pas que tu meurs… #
      _ C’est trop tard Effy, je suis déjà mort. Je suis mort le jour où tu es partie. _
      # Tu peux très bien vivre sans moi… #
      _ Si c’est vrai, alors pourquoi ne pars-tu pas ? _
      # Parce que tu as toujours besoin de moi. Je le sais, et je peux le sentir. #
      _ Si je fais ce que tu veux, tu me laisseras enfin tranquille ? _
      # Pas tant que tu ne le désireras pas vraiment. #
      _ Tu penses franchement que j’envisagerai une vie sans toi ? Sans te voir, sans même t’entendre ? Une vie où tu n’es vraiment plus, et où tu ne reviendras jamais ? _
      # Non, c'est bien pour ça que je te dis tout cela. #

      « Oui, mais tu es morte, tu n'as plus rien à dire de ma vie à présent. »


    Il avait déclaré cela tout haut en faisant bruler un vieux morceau de papier restant dans sa poche avec son briquet. Il était arrivé tout près des casiers maintenant, et entendit une voix.

      « Sainte Madonna ! »


    Il reconnut la voix de Pyrame, un mec qui faisait partie des rares personnes qu'il appréciait. Et jugeant son ton (une exclamation d'horreur) il devait avoir vu ou aperçu une personne mal habillée, ou un sérieux manque de goût quelconque. Le connaissant, s'il était dans un endroit pareil à cette heure de la nuit, il devait préparé un mauvais coup, la curiosité s'empara du jeune homme et le força à rester à une distance où la fumée de sa cigarette ne pouvait pas le trahir. Il resta une dizaine de minutes devant un des casiers, qu'il devait essayer d'ouvrir, quand il parvint à son but il lâcha un truc de dans ce dernier.

      « Première étape réussie. »

      « T'sais se parler tout seul, c'est un signe de folie, en plus niveau discrétion c'est pas top... Mais j'suis curieux de connaître la deuxième étape. »


    Et c'était lui qui disait ça, on aura tout vu...


Dernière édition par Jake R. Black le Dim 5 Déc - 11:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La Revanche d'une Rousse | PV Jake La Revanche d'une Rousse | PV Jake Icon_minitime1Sam 4 Déc - 14:49

    Enveloppé dans une fumée âcre, telle une apparition fantasmagorique, un inconnu observait Pyrame. Le garçon sursauta en entendant cette voix grave, un brin inquiétante qui venait le surprendre. Lui qui pensait avoir tout prévu pour passer inaperçu… Le voilà démasqué d’un coup d’un seul. Même s’il ne l’avait ouï qu’à de rares occasions, il reconnut assez aisément l’accent anglais de Jake R. Black. Un sourire se dessina aussitôt sur les lèvres du petit rouquin, à la fois soulagé de ne pas s’être fait avoir par un pion mais aussi car la compagnie d’un des plus beaux spécimens mâles du lycée, n’était pas pour lui déplaire.

    « - Ralala Jake... Faudrait apprendre à faire davantage de bruit lorsque tu marches, j’ai horreur des surprises… »

    Dressant son téléphone droit devant lui, le bras perpendiculaire à la poitrine, Pyrame laissa la lumière du voyant éclairer le nuage mince qui le séparait de son interlocuteur. Les traits malicieux du british se matérialisèrent au milieu de la pénombre tel un Cheshire farceur et énigmatique. L’adolescent approcha son visage de celui du 3ème année, ses yeux bleus grands ouverts, pétillants de curiosité. Elancé, charismatique, friqué et avec de la personnalité à revendre, Jake avait tout du prétendant idéal pour notre rouquin. D’ailleurs, connaissant les penchants exclusifs de notre fashionista, Black s’amusait à jouer la carte de l’ambiguïté. Délicieusement cruel, il était vrai mais ce pseudo jeu de séduction plaisait beaucoup à notre peste nationale qui avait bien compris les envers de ce manège.

    Se glissant dans le dos de son ainé, Pyrame entoura de ses bras la taille de ce dernier en se serrant tout contre lui. Telle une araignée acrobate, sa main gravit l’échine musclée de Jake avant de chuter le long du bras en une douce caresse. Maintenant sur la pointe des pieds, St. Sebastian vint glisser quelques mots brûlants à l’oreille du londonien.

    « - Demain, la vie de la nana la plus misérable et insignifiante de cette école va s’écrouler. Avec un peu de chance, elle va quitter ce lycée, voire peut-être déménager. » Poursuivit-il rêveusement.

    « - Peut-être l’envie d’ajouter ta pierre à l’édifice se fait-elle déjà sentir ? » Demanda-t-il en s’éloignant pour récupérer un des objets posés sur le sol.

    Il lança le-dit objet vers le jeune homme. Il s’agissait d’une bombe de peinture noire, l’objet idéal pour faire des graffitis en somme. Se penchant au sol pour en choisir une autre, Pyr’ se saisit d’un flacon plus important que celui qu’il avait donné au diabolique Jake. Au prix que ça lui avait coûté, il pouvait bien se payer le luxe d’avoir un ‘jouet’ plus gros. Sa main agita vigoureusement la bouteille et ôta le capuchon de plastique qui roula sur le sol. Sans y prêter attention, le lycéen commença à écrire d’un rose brillant :

    ~ Rachel Pettyfer est une grosse cochonne. Profitez-en les mecs, avec elle c’est gratuit ! ~

    Une fois n’est pas coutume, le style ne volait pas très haut. En même temps, ce n’était pas fait pour être poétique, donc mieux ne valait pas passer par quatre chemins. Pour être sûr que le message soit parfaitement interprété, Pyrame l’agrémenta de quelques dessins suggestifs représentant grossièrement la jeune fille avec d’éventuels partenaires sexuels. Cette activité distrayait beaucoup le styliste, qui pouvait laisser libre cours à sa créativité sur un autre support que le textile. Le jouvenceau poussa un rire cruel qui résonna doucement dans le couloir, à la manière des sorcières dans les films destinés aux enfants.

    « - Regarde ça Jake. J’en connais une qui va mourir de honte demain ! Hahaha ! » S’esclaffa-t-il, le doigt pointé vers son chef d’œuvre.

    Si Oscar Wilde décrivait le mal comme un phénomène avilissant, il semblait avoir l’effet inverse sur la personne de Pyrame. Oui, la petite peste semblait rayonner de bonheur et de contentement. Ce qu’elle pouvait être fière d’elle en cet instant. Ce sentiment du travail bien fait valait toutes les crèmes rajeunissantes du monde, c’était certain. Succombant à l’extase que lui inspirait son acte, le pensionnaire de Walk on Dream dodelina doucement sa tête jusqu’à la faire s’appuyer contre l’épaule de la brute qui l’accompagnait. A les voir comme ça, on aurait pu imaginer ces couples d’amoureux transpirant le romantisme, qui admiraient ensemble les couleurs des arcs-en-ciel. La scène était presque touchante.

    Pyrame acheva ce petit moment tendre et soupesa sa bombe de peinture. Il en restait encore un peu, mais passer à l’étape finale de son plan machiavélique était une perspective plus réjouissante encore. Son impatience atteignait des sommets et ne pouvant y résister plus longtemps, Pyrame céda. Il extirpa une pochette en plastique de son sac et récupéra le rouleau de d’adhésif encore par terre. Une flamme malveillante venait de s’allumer dans son regard. Laissant durer le suspens, le garçon détacha avec une lenteur forcée les élastiques gris qui retenait l’épais dossier fermé. Quand enfin, le salopiaud se décida à dévoiler la touche finale de son affreux projet, une feuille s’échappa de la chemise, et tomba sur les bottes du mari de Blake. On pouvait y voir un montage obscène où figurait le minois coupé/collé de la malheureuse Rachel.

    « - Certes, je suis pas un as en graphisme, mais je pense que l’effet est là. On va placarder ces feuilles dans toute l’école de façon à ce que personne ne puisse les rater. Voilà ce qu’il en coûte de dire que Pyrame Saint Sebastian est un connard sans talent. » Assura-t-il, en levant le poing au ciel.

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MessageSujet: Re: La Revanche d'une Rousse | PV Jake La Revanche d'une Rousse | PV Jake Icon_minitime1Sam 4 Déc - 15:16

    Une chevelure rousse flamboyante et de beaux yeux bleus, sans parler de son corps de rêve. Oui sans hésiter on pouvait dire que Jake était là en présence d'un beau gosse. Quand il l'avait vu qu'il préparait encore un de ses mauvais coups, il n'avait pas pu s'empêcher d'aller voir ce qu'il faisait et ce en faisant le moins de bruits possible. Il avait d'ailleurs réussi car Py' avait sursauté lorsqu'il avait parlé en pensant qu'il s'était fait démasqué par un pion ou quelqu'un du même genre, mais son expression s'est vite transformé en sourire lorsqu'il le reconnu.

      « Ralala Jake... Faudrait apprendre à faire davantage de bruit lorsque tu marches, j’ai horreur des surprises… »


    Le pyromane sourit malicieusement alors que le roux envoyait la lumière de son portable vers son visage. A peine eut-il le temps de cligner ses yeux qui n'étaient pas habitués à cette luminosité et de les plisser un peu que le visage de son interlocuteur se retrouva à quelques centimètre du sien et son regard saphir plongé dans le sien. Son rythme cardiaque ainsi que sa respiration s’accélérèrent un peu, mais il demeuras calme.

      « Vraiment ? J'étais pourtant persuadé que les miennes te plaisaient... »


    Toujours son ton légèrement ironique dont il ne se défaisait que très rarement. Après tout, les habitudes sont difficiles à changer... En attendant, St. Sebastien s'était glissé dans son dos et il sentait sa main parcourir son échine puis de se terminer en douce caresse le long de son bras. Il se laissa faire sans broncher, à vrai dire il prenait plaisir à ce petit jeu de séduction, et chuchota à l'oreille d'un ton rêveur :

      « Demain, la vie de la nana la plus misérable et insignifiante de cette école va s’écrouler. Avec un peu de chance, elle va quitter ce lycée, voire peut-être déménager. Peut-être l’envie d’ajouter ta pierre à l’édifice se fait-elle déjà sentir ? »


    Le fashionista s'était éloigné pour récupérer un objet non identifié qu'il lança vers Jake, ce n'est qu'en l'attrapant de justesse qu'il le vit. C'était une petite bombe de peinture noire, le genre de truc qu'on utilisait pour faire les tags, il n'avait pas beaucoup d’expérience en matière de graffitis, il préférait mettre le feu pour dégrader, plus beau mais aussi plus éphémère. De son côté, St. Sébastian avait déjà décapuchonné la sienne qui était légèrement plus grande et de couleur rose, commençait à tracer des lettres.

    Rachel Pettyfer est une grosse cochonne. Profitez-en les mecs, avec elle c’est gratuit !

    Rachel, le prénom lui disait quelque chose... On ne dirait pas comme ça, mais le rebelle avait une très bonne mémoire auditive qui pouvait s'avérer très pratique ou encombrante par moment. Mais en l’occurrence il se souvint qu'il avait été dérangé dans son sommeil dans l'herbe par une musique immonde chanté par ce castré de Justin trucmachin et deux filles aussi stupides l'une que l'autre qui disait qu'il était mignon ou quelque chose comme ça, rien que d'y penser lui donnait la nausée. Il ne tarda pas à trouver une phrase qui complétait la première.

    Sa devise : C'est où vous voulez, quand vous voulez et comme vous voulez !

    Le british n'avait pas vraiment l'âme d'un artiste, mais possédait ce que son précédant prof d'art plastique appelait un "bon coup de crayon", aussi décora-t-il son graffiti d'un zoli dessin représentant une jeune fille aux jambes exagérément écartés au cas où subsisterait encore quelques cerveaux trop innocents ou trop naïfs aux alentours. Puis, pour admirer leurs oeuvres respectives ils s'étaient tout deux reculés.

      « Regarde ça Jake. J’en connais une qui va mourir de honte demain ! Hahaha ! »


    En cet instant Pyrame ressemblait à un soleil irradiant de fierté et d'exaltation, c'était également ce que ressentait Jake mais en moindres proportion, puis Py' appuya sa tête sur son épaule. Ils restèrent pendant un petit moment. Si quelqu'un prenait une photo d'eux à ce moment là ils auraient été digne d'une carte postale.

      « Qu'est ce que j'aimerai voir sa tronche lorsqu'elle verras ça ! »


    Un visage déformé par l'horreur de ce qu'elle voyait, surement quelques larmes et peut-être même des cris et aussi les ricanements des autres autour. Bref une scène hilarante qu'il espérait ne pas rater. Pendant ce temps, St. Sébastian avait sortit un dossier et du ruban adhésif. La troisième partie du plan donc, de la pochette s'échappa une feuille qui tomba par terre à ses pieds il se reprocha du jeune homme pour admirer le travail : un photo montage obscène représentant la fille tant détesté.

      « Certes, je suis pas un as en graphisme, mais je pense que l’effet est là. On va placarder ces feuilles dans toute l’école de façon à ce que personne ne puisse les rater. Voilà ce qu’il en coûte de dire que Pyrame Saint Sebastian est un connard sans talent. »


    Le ton assuré ainsi que le poing levé de son interlocuteur lui faisaient pensé à un révolutionnaire à la veille d'une bataille, il ne lui manquait plus qu'un drapeau. Il fut interrompu dans ses pensées par des bruits de pas qui avait alerté son ouïe extrêmement fine, il réagit très vite et entraina Pyrame dans un espace entre deux rangées de casiers. Endroit tellement exiguë, qu'ils étaient serrés l'un contre l'autre, sans beaucoup de possibilités de mouvements, ce qui ne dérangeait pas vraiment Jake pour autant. C'est là qu'il réalisa qu'absorbé dans son discours et le dévoilement de ses plans, il était fort probable qu'il n'ait pas entendu les bruits de la présence inconnu, il lui murmura donc à l'oreille :

      « On dirait que nous avons de la compagnie... »



Dernière édition par Jake R. Black le Dim 5 Déc - 11:05, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La Revanche d'une Rousse | PV Jake La Revanche d'une Rousse | PV Jake Icon_minitime1Sam 4 Déc - 15:27

{HRP : Petite image pour le fun.}
Spoiler:

    Jake s’avérait être un excellent acolyte. Aussi motivé qu’on pouvait l’être pour ce genre de conneries, le gosse de riche refaisait entièrement la décoration des casiers. La lumière du mobile diffusait sa lumière blafarde sur l’adolescent aux cheveux décolorés. Pyrame s’amusait de cette expression très concentrée qu’avait adopté son ami. Pas que ce qu’il dessinait ne soit trop compliqué à réaliser, le rouquin aurait plutôt dit que Jake prenait son pied. Oui, ça l’éclatait de faire souffrir cette dinde de Rachel, ce qui n’était pas pour déplaire à la fashionista.

    St. Sebastian avait toujours aimé les bad boys millionnaires, un brin dérangés. Et avec Jake, il avait gagné le jackpot. Du moins en partie car avec ce type, on n’était jamais sûr de rien. Mais plutôt que d’y réfléchir, Pyrame se laissait un peu déborder par son tempérament fleur bleue et souriait un peu bêtement à son partenaire.

    « - Fous-lui des poils aussi ! Ici et là ! » Dit-il en désignant ce qui semblait être les jambes de la caricature de la malheureuse première année.

    Son bras feignit l’inadvertance lorsqu’il frôla l’épaule de Black. Depuis qu’ils se connaissaient, ces petits contacts physiques étaient devenus monnaie courante entre les garçons, mais n’étaient jamais allés plus loin. A vrai dire Pyrame n’osait dépasser ce stade de peur de perdre tout le terrain qu’il avait si minutieusement gagné. Et puis, mettre Jake dans son lit n’était pas une chose à laquelle il aspirait véritablement. Cela pouvait avoir l’air bête à dire, mais il était fermement convaincu qu’il valait mieux prendre son temps avec le troisième année.

    Pour preuve de son étrangeté, Jake venait de le plaquer dans un coin exigu. Se décidait-il enfin à croquer la pomme ? Pas sûr qu’il y arrive avec si peu d’espace. C’était à se demander comment avaient-ils bien fait pour se loger dans un renfoncement aussi étroit. Les années de régime de Pyrame n’avaient finalement pas été inutiles comme beaucoup de monde se plaisait à le croire. Un de ces gorilles du club de sport se serait donné toute la peine du monde pour se glisser entre les casiers métalliques, mais n’aurait certainement pas réussi.

    « - Qu’est-ce que tu … » Commença à demander Py’.

    L’autre lui chuchota que quelqu’un approchait. Le lycéen eût beau tendre l’oreille, aucun bruit ne lui parvint. Les rumeurs sur Jake seraient-elles fondées. Si l’on en croyait les gens de sa classe, le beau ténébreux avait une araignée au plafond. Un peu dingo sur les bords, il se taperait régulièrement la causette à lui-même. Jusqu’à présent, le rouquin ne l’avait pas surpris à avoir une telle attitude. Il lui avait donc laissé le bénéfice du doute. Mais vraisemblablement, les ragots étaient bien fondés. On avait beau eu le prévenir, il n’en avait fait qu’à sa tête.

    « - Tu dérailles mon pauvre, il n’y a pers … Merde ! »

    Cette fois Pyrame aussi l’avait entendu. Un bruit de pas très distinct provenant du fond du couloir. Quelqu’un était entrain de descendre les escaliers et se dirigeait tout droit vers eux. St. Sebastian éteignit son téléphone restaurant à nouveau la pénombre dans laquelle les garçons baignaient au départ. Il arracha également la cigarette perchée entre les dents du millionnaire. Il écrasa le mégot sous sa botte avant de le faire rouler sous les casiers. Si un pion respirait l’odeur de cette maudite clope, il allait forcément se douter de quelque chose.

    Alors qu’il s’apprêtait à pincer son acolyte pour cette erreur de débutant, il s’aperçut que la feuille qu’il avait laissé tomber tout à l’heure jonchait encore sur le sol. Le réflexe premier aurait été de la ramasser mais d’après ses estimations, l’inconnu allait terminer sa descente. Bingo ! Les bruits de pas venaient de changer de rythme. Ce coup-ci, il aurait été difficile de faire diversion sans révéler leur présence. On ne pouvait que compter sur la naïveté du nouvel arrivant qui, ne constatant rien d’anormal, retournerait se coucher. Il aurait bien pu utiliser son pouvoir télékinésique, mais si le pion ressentait la moindre énergie magique, les deux adolescents seraient grillés.

    Encore suffisamment loin pour rester invisible, Pyrame tenta le tout pour le tout. Il étira sa jambe aussi loin qu’il pouvait et ramena sans bruit la feuille à lui. Il la plia alors silencieusement et la fourra dans une poche de sa veste. Ils n’étaient pas encore sortis d’affaire, mais leur taux de chance de réchapper venait de grimper légèrement.

    « - Y a un truc bizarre… D’habitude les pions sont couchés à cette heure-ci. Et puis celui-là ne fait pas de bruit. Ecoute, c’est comme s’il n’avait pas de chaussures. »

    Ce qu’il pouvait être craquant Pyrame quand il faisait tourner ses méninges. Entre ses sourcils, un minuscule pli venait d’apparaître. Ce dernier se manifestait chaque fois que le pensionnaire se concentrait. L’expression sournoise qui habitait son visage se changeait en un air tout à fait charmant. Plus personne ne pouvait alors imaginer la présence de quelque malice derrière cet adorable minois.

    Aidé de sa perspicacité et des ses précédentes infractions, Py’ venait de démasquer la personne qui venait à eux. Et puis, ce coup-ci, il n’avait même pas eu à user de ses dons. Rassuré par sa découverte, il passa doucement sa main sous le t-shirt assez large de Jake, le bout de ses doigts venant effleurer sensuellement le ventre musclé de ce dernier. Puis sans que le géant ne s’y attende, son cadet l’attira vers lui, les faisant s’aventurer hors de leur cachette. Avant que Black ne put protester de quelque manière que ce soit, la fashionista désigna du doigt ce qu’ils avaient pris pour une menace.

    « - Regarde, c’est James Fowler ! Il nous refait sa crise de somnambulisme ! » Affirma-t-il en désignant l’espèce de zombie qui s’avançait vers eux, bras tendus en avant.
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Jake R. Black
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Jake R. Black


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La Revanche d'une Rousse | PV Jake Vide
MessageSujet: Re: La Revanche d'une Rousse | PV Jake La Revanche d'une Rousse | PV Jake Icon_minitime1Jeu 9 Déc - 18:07

      « Fous-lui des poils aussi ! Ici et là ! »


    Avait dit Pyrame en montrant les jambes de l'oeuvre que Jake venait de faire à la bombe noire sur les casiers du lycée WoD. Alors qu'il avait levé son instrument à la bonne hauteur et qu'il s'apprêtait à appuyer sur le capuchon pour en pulvériser son contenu, des bruits de pas l'avait alerté. Ayant passé bien trop d'heures de sa vie en colles et essayait de renouveler l’expérience le moins souvent possible, il avait très vite entraîner le rouquin entre deux rangées de casiers où ils demeuraient serrés l'un contre l'autre.

      « Qu’est-ce que tu … »


    Il avait eut raison de penser que son complice n'avait pas entendu les pas du nouvel arrivant, il l'avait donc informer de la situation. S'en était suivit un moment de grand silence où il essaya lui-même d'entendre ces bruits, visiblement sans succès vu le regard qu'il lui lançait. C'était le regard de celui qui doute de votre santé mentale, ayant l'habitude de ce genre de regard il ne réagit pas.

      « Tu dérailles mon pauvre, il n’y a pers… Merde ! »


    L'américain avait maintenant éteint son téléphone pour les laisser dans l'obscurité totale. Ou presque, parce que Jake, lui voyait comme en plein jour. Cependant sa vision nocturne s'accompagnait d'autre chose qui était nettement moins pratique. En effet, ses instincts de chasseurs avaient repris le dessus, ses yeux étaient devenus rouge sang et la gorge lui picotait à nouveau. En respirant, il pouvait sentir la délicieuse odeur qui émanait de son partenaire, il s'était encore approcher discrètement de la source de l'odeur, si accessible mais en même temps si impossible à atteindre. Lorsque le roux eut un infime mouvement de la main il dut reculer subitement sa tête et en réunissant un effort surhumain il parvint à détacher ses yeux de son cou et de s’efforcer de respirer calmement par la bouche, tout en baissant quelque peu le regard, pour qu'il ne puisse rien détecter d'anormal. Mais il arracha juste le mégot de sa bouche pour l'écraser sur le sol, avant de regarder d'un air alarmé le montage photo au sol. Il se rendait compte que la clope lui avait servi d'occuper sa bouche et maintenant qu'elle n'était plus là, le vide qu'elle provoquait l'obligeait à redoubler ses efforts ce qui n'était pas une mince affaire...

      « Y a un truc bizarre… D’habitude les pions sont couchés à cette heure-ci. Et puis celui-là ne fait pas de bruit. Ecoute, c’est comme s’il n’avait pas de chaussures. »


    Le vampire écouta un instant, en général les gardiens du lycée avait des grosses chaussures et lorsque qu'ils bougeait martelaient le sol, ce qui en soit n'était pas très malin puisque les élèves pouvait aisément s'enfuir ou arrêter ce qu'ils sont en train de faire avant que le pion puisse arrivé. Or, les pas qui venaient vers eux émettaient un bruit feutré et d'un rythme très lent et constant, inhabituel pour un surveillant. Puis celui-ci, reporta son regard sur St. Sebastian, dont l'expression diabolique qu'il arborait habituellement avait disparu. A la place il y avait un visage tout mignon qui ressemblait un peu aux chibi qu'on retrouvait dans les mangas japonnais. Il fut dérangé dans son observation par une main baladeuse qui était venue se nicher sous son T-shirt pour venir toucher son bas-ventre, il ne pus s'empêcher de laisser échapper un frisson avant de crisper totalement ses muscles pour éviter de laisser ses pulsions prendre le dessus. Mais que faisait-il ? Non seulement il allait le rendre fou, ou du moins plus que ce qu'il était déjà, mais en plus il y avait quelqu’un qui approchait... C'est alors que son comparse les fit sortir de leur abris, alors que Jake s’apprêtait à ouvrir la bouche en essayant de ne pas trop dévoiler ses canines allongées.

      « Regarde, c’est James Fowler ! Il nous refait sa crise de somnambulisme ! »


    Py' avait prononcer ces paroles tout en désignant le garçon qui marchait vers eux. Enfin quand on dit garçon, zombie serait nettement plus approprié, en effet l'apparition semblait tout droit sortit de ''La nuit des morts-vivants'' avec ses bras tendus devant lui et un filet de bave qui lui coulait de la bouche. Même si le plus comique dans tout ça était sûrement le pyjama avec pleins de petites licornes imprimées, alors que Jake avait toujours cru que plus aucun mec ne le faisait à partir d'environ dix ans. Mais apparemment lui et l'autre conne avait en commun leurs goûts pourris en matière de décoration. D'ailleurs il croyait se souvenir avoir entendu des rumeurs à propos d'eux, mais il n'y avait pas vraiment prêter attention.

      « Oh, mais voilà le cher boyfriend. Alors on vient sauver la réputation de sa petite amie ? Comme c'est mignon ! Malheureusement, je crains que tu ne soies arrivé trop tard. Mais t'inquiètes pas on vas te trouver une joli place dans tous cela... Ligoté sous les montages photos par exemple... T'en penses quoi ? »


    Un sourire sadique ponctua ses paroles. Voilà exactement ce dont il avait besoin : une distraction. Il se tournait vers son associé, puisque la dernière question lui était autant destiné qu'à l'autre

    [HJ : Désolé du retard...]
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Pyrame St. Sebastian


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MessageSujet: Re: La Revanche d'une Rousse | PV Jake La Revanche d'une Rousse | PV Jake Icon_minitime1Sam 11 Déc - 18:56

Spoiler:

    Que la vie pouvait se montrer cruelle parfois … Alors que le duo machiavélique composé de Jake et Pyrame était entrain de ruiner la vie de la malheureuse Rachel, le petit ami de cette dernière venait se jeter dans la gueule du loup. Et dans quelle tenue ! Le malheureux allait se frotter au binôme démoniaque avec pour seule armure, un caleçon ridicule. L’adolescent au cheveux de feu l’observa un peu perplexe. Les licornes étaient à la mode décidément, il fallait faire le ménage et vite.

    Les iris pervenche de Pyrame échangèrent leur couleur bleue pour une lueur blanche. Tels deux phares dans la pénombre du couloir, les pupilles d’albâtre projetaient leur lumière mystique, preuve que la fashionista usait de ses pouvoirs. Le rouquin tendit son bras droit vers James se mit à léviter à quelques mètres au-dessus du sol. Ses jambes et ses bras s’agitèrent maladroitement dans le vide mais abandonnèrent rapidement leur piètre tentative. Le somnambule laissa échapper un cri très rauque, exprimant son impuissance sans doute. Le corps qui flottait s’entoura du même halo d’albâtre qui s’échappait du regard envoûtant de Pyrame.

    Sans relâcher son emprise, l’adolescent se mit à marcher en rond autour de l’élève suspendu dans les airs. S’il n’avait pas pu prédire l’arrivée de l’intrus, cela signifiait que ce dernier ne représentait pas une menace en lui-même. Cependant, ses visions lui ayant déjà joué des tours par le passé, il préférait prévenir que guérir en neutralisant immédiatement le gêneur. Surtout que d’après le peu de choses qu’il en savait, les somnambules étaient certes pas très futés, mais ils ne faisaient pas dans la dentelle. N’étant plus doué que d’une semi-conscience, ils ne contenaient alors plus leur force.

    « - Alors Jake ? On en fait quoi de ce gus ? Je dois t’avouer qu’un tas d’idées me traversent l’esprit à l’instant où je te parle. » Déclara malicieusement St. Sebastian.

    A cet instant, l’aura qui se dégageait de Pyrame était particulièrement inquiétante. Mi-ange, mi-démon, son regard immaculé contrastait avec le look sombre et un brin punk qu’il arborait. Ses cheveux comme gorgés d’énergie se dressaient doucement, hirsutes, sur sa tête. Impossible alors de ne pas repenser à ces légendes de shamans de l’ancienne Amérique ou ces prophètes antiques dont les livres racontent les légendes. Ces humains exceptionnels qui entraient en transe pour résonner avec le divin.

    Ce sang si noble et délicat qui faisait la fierté des oracles attirait nombre de convoitises évidemment. Et Jake ne faisait pas exception. Pyrame n’ignorait évidemment rien de l’intérêt que le séduisant vampire pouvait porter à ce nectar vermeil qui courait dans ses veines. L’adolescent s’amusait à voir peiner ce bougre de british à contenir ses instincts carnassiers. Diable qu’il en faisait des efforts pour ne pas succomber à la tentation de boire ne serait-ce que quelques gouttes de cette essence enchantée. Peut-être craignait-il d’effrayer notre pensionnaire aux cheveux de feu ? Si tel était le cas, ce pauvre Jake se fourrait le doigt dans l’œil jusqu’à l’omoplate. Pyrame avait déjà eu diverses aventures avec des créatures de la nuit et s’était fait mordre allègrement. Bien sûr, il fait en sorte que ses amants ne plantent leurs canines que dans les plus discrets des recoins de son anatomie comme la face intérieure de ses cuisses par exemple.

    « - Héhé ! Je trouve l’idée exquise ! » Répondit le rouquin à l’attention de son complice.

    Posant son sac en cuir sur le sol, Pyrame en sortit une agrafeuse ainsi qu’un tube de glue neuf. De quoi allait-il bien pouvoir se servir pour recouvrir sa victime d’affiches lubriques ? Utiliser l’agrafeuse ferait sûrement plaisir à Jake mais cela risquait de réveiller cet attardé de James, et pire, leur attirer un tas d’ennuis. L’autre option s’annonçait moins sanglante, mais pouvait être d’autant plus amusante. Allez ! C’était décidé, ils allaient tartiner leur victime de colle extra-forte. Il se rapprocha de son partenaire aux mèches argentées et lui tendit le tube. Avec son bras libre, il enserra le torse du vampire se collant ainsi à lui. Se mettant sur la pointe des pieds, il glissa un baiser chaud dans le cou de l’anglais rapprochant alors dangereusement sa gorge des dents voraces du croqueur.

    « - Allez ! Ouvre le tube et fous en lui partout ! » Lui intima l’oracle.

    L’éclat ensorcelant de ses globes se dissipa libérant ainsi le somnambule du maléfice. Celui-ci retomba alors doucement sur le sol comme s’il n’avait pas pesé plus lourd qu’une plume. Pyrame préférait ne pas abuser trop longtemps de son pouvoir sinon cela risquait de le fatiguer rapidement. Et puis, il voulait se garder une marge d’énergie si une vision se manifestait ou si Jake finissait par ne plus contenir ses envies d’hémoglobine.
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MessageSujet: Re: La Revanche d'une Rousse | PV Jake La Revanche d'une Rousse | PV Jake Icon_minitime1Dim 9 Jan - 15:32

    Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Dans le cas de James, le résultat est assez désastreux pour lui. Déjà être somnambule, c'était horrible en plus sortir avec une fille comme Rachel c'est vous inviter à vous questionner sur sa santé mentale. Mais le comble de la malchance c'était sur Jake et Pyrame en plein milieu de la nuit. Bien que cela réjouissait ces derniers, il allait être le clou du spectacle, la cerise sur le gâteau. Alors qu'un sourire sadique apparaissait sur les lèvres du jeune homme dévoilant sa dentition aussi blanche que pointue, leur victime venait de s'élever au dessus du sol, légèrement éclairé par une lumière blanche. Instinctivement il se tourna vers sa source et découvrit les yeux immaculés de son partenaire, il cligna un peu les yeux pour s'habituer à cette soudaine luminosité.

      « Alors Jake ? On en fait quoi de ce gus ? Je dois t’avouer qu’un tas d’idées me traversent l’esprit à l’instant où je te parle. Héhé ! Je trouve l’idée exquise ! »


    Peut-être que c'était un peu superflu de le faire élever comme ça, l'anglais ne pensait pas James représentait un danger, encore moins endormi, surtout que la lévitation devait utiliser pas mal d'énergie. Mais vu qu'il ne connaissait rien aux somnambules mis à part le fait qu'il ne fallait pas les réveiller, sous peine de lourdes conséquences psychologiques sur la personne concernée. Chose qu'il aurait adoré vérifier, mais malheureusement s'il le faisait cela risquait de leur attirer trop d'ennuis, il soupira intérieurement il allait devoir attendre encore quelques années, heureusement ce n'était pas beaucoup comparé à sa longue vie. il fut interrompu dans ses pensées par Pyrame qui était en train de lui tendre un tube de glue, Jake tendit la main pour le prendre quand il sentit un bras derrière son dos et avant qu'il puissent esquisser un geste le corps de St Sébastian était collé contre lui, son cou à quelques centimètres de ses crocs et sentit ses lèvres sur son propre cou. il lui semblait avoir vu une sorte de sourire amusé sur les lèvres du rouquin en voyant son état.

      « Ne joues pas avec le feu, il brûle... »


    Le british lui murmura la phrase, un sourire mystérieux aux lèvres, car après tout derrière ses airs de rebelle, le mystère résidait et personne dans ce lycée savait beaucoup de choses sur lui, à part le fait qu'il était riche.

      « Allez ! Ouvre le tube et fous en lui partout ! »


    Jake prit l'objet et se détacha (à regret) de Py' pour se diriger vers leur victime en caleçon qui venait de redescendre sur le plancher des vaches. il était maintenant accroupi devant l’adolescent affalé par terre le dos contre les casiers. il déboucha le tube et appliqua la substance transparente sur le corps de James. il allait doucement en faisant attention de ne pas en mettre de partout, les traces blanches sur les vêtements, très peu pour lui. Après avoir recouvert le torse et les bras et esquiver plusieurs coups de bras gluants, il s'attaqua aux jambes tout en laissant délibérément le caleçon, pour que le lycée entier puisse connaître ses goûts adorables en matière de sous-vêtements. Quand il eut fini il posa ce qui restait de colle sur le sol et se releva.

      « A toi de lui mettre les affiches avant que la colle sèche... »


    Et avant qu'il ne puisse bouger d'un pouce, Jake était venu juste derrière lui, sa vitesse surhumaine était l'un des grands avantages de sa race. Il huma l'air, aussitôt le délicieux parfum de son comparse lui parvint et ses yeux devinrent encore un peu plus foncé. Il s'approcha encore un peu plus jusqu'à le toucher et se pencha pour mordiller délicatement son oreille et lui susurra :

      « Tu sens merveilleusement bon, mon cher. »

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